Mercure est la première planète du Système solaire, ce qui signifie qu’elle est celle qui tourne le plus près du Soleil.
Elle ne s’éloigne par conséquent jamais beaucoup de notre étoile et il est donc assez difficile de l’observer. Elle ne fait que quelques brèves apparitions sur l’horizon, soit le matin avant le lever du Soleil, soit le soir après son coucher.
Hier soir se levait une belle Pleine Lune aux teintes orangées, comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article intitulé Pleine Lune de mai.
Pour les paysans la période de lunaison qui suit Pâques peut connaître encore des gelées dévastatrices, d’où le dicton “la Lune Rousse brûle les jeunes pousses”.
En temps normal la température de l’air décroît avec l’altitude, mais on observe parfois une couche d’inversion thermique (une couche où la température augmente avec l’altitude) qui s’est glissée au milieu.
L’Observatoire de Haute-Provence est surtout célèbre pour son télescope de 193 centimètres de diamètre.
Comme le rappelle une plaque apposée à l’entrée d’une coupole, c’est cet instrument qui a permis la détection de la première planète extrasolaire (51 Pegasi b) en 1995 par les astronomes Michel Mayor et Didier Queloz.
Un très beau groupe de taches (numéroté AR 1981-AR1982) était visible sur notre étoile au mois de février dernier (observations à conduire obligatoirement avec un filtre spécial).