Archives pour l'étiquette Quentin Gineys

L’étonnante disparition de Vénus derrière la Lune

Le 27 mai, l’astrophotographe Quentin Gineys a immortalisé l’occultation de Vénus par la Lune depuis l’Île de la Réunion.

Spectacle rare :

L’astrophotographe Quentin Gineys (voir son site internet), a assisté au passage de la planète Vénus derrière la Lune. Le phénomène a eu lieu le 27 mai dernier. Comme je vous l’avais expliqué ici, depuis la France on pouvait observer une conjonction serrée entre les deux astres. C’est par exemple ce qu’a photographié Pierre Walcho en Alsace (voir son image). Mais pour les observateurs comme Quentin Gineys installés à la Réunion, Vénus disparaissait derrière la Lune :

Occultation de la planète Vénus par la Lune le 27 mai 2022. © Quentin Gineys

Dans des conditions de forte turbulence, l’astrophotographe a assemblé quatre clichés réalisés avec une caméra et un télescope de 28 centimètres de diamètre. Continuer la lecture

Spectaculaire jeu d’ombres de deux satellites sur Jupiter

La danse des satellites autour de Jupiter offre parfois un spectacle insolite. Exemple avec les ombres de Io et Ganymède le 5 juin. 

Vous avez dit PHEMUS :

Cette année, les satellites galiléens de Jupiter (Io, Europe, Ganymède et Callisto) s’occultent ou s’éclipsent mutuellement. Les astronomes appellent cela les phénomènes mutuels ou PHEMUS. Ces parties de cache-cache se produisent quand le Soleil est dans le plan équatorial jovien, une configuration qu’on retrouve tous les six ans. On assiste à une occultation lorsqu’un satellite passe derrière un autre. Dans le cas d’une éclipse, on voit s’éteindre quelques instants un satellite qui traverse le cône d’ombre d’un autre satellite. En 2021, la mécanique céleste est à l’origine de 242 phénomènes mutuels entre le 3 janvier et le 16 novembre.

Les ombres des satellites Ganymède (le plus à gauche de l’image) et Io (juste à côté de Jupiter) se projettent sur la surface nuageuse de la planète gazeuse géante le 5 juin. Ganymède, le plus grand des deux satellites, a logiquement l’ombre la plus grosse. © Quentin Gineys

Comme Jupiter a une déclinaison négative, les observateurs situés dans l’hémisphère Sud sont mieux placés pour assister aux différents PHEMUS. C’est le cas de l’astronome amateur Quentin Gineys installé sur l’Île de la Réunion.    Continuer la lecture