Les semaines qui encadrent les équinoxes voient augmenter le nombre d’ aurores polaires. Une coïncidence que l’on commence à mieux comprendre.
En 2007 le physicien solaire David Hathaway (du Marshall Space Flight Center) présenta un surprenant graphique : en compilant 75 ans de données concernant les perturbations géomagnétiques, il avait découvert deux pics d’activité correspondant aux équinoxes.
Des aurores polaires ont illuminé les cieux nocturnes de l’Arctique et de l’Antarctique le 25 octobre suite à une tempête géomagnétique de niveau G3.
Les astrophotographes installés dans les régions polaires étaient en alerte après l’avis de tempête géomagnétique lancé par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) pour les 25 et 26 octobre (le spectacle pourrait dont se répéter pendant quelques nuits). L’arrivée sur Terre d’une bouffée de vent solaire (échappé d’un trou coronal observé à la surface du Soleil) se déplaçant à plus de 700 km/sec a provoqué une série d’aurores polaires.
Elles ont été observées aux deux extrémités de notre planète comme le prouvent les images obtenues en Alaska par Marketa S. Murray et en Tasmanie par Rebecca Brogan.