Au cours de l’automne il vous faut sortir en fin de nuit si vous voulez admirer la belle constellation d’Orion lorsqu’elle passe plein sud.
La constellation d’Orion fascine les hommes depuis des millénaires et les photographes depuis que leurs capteurs sont assez sensibles pour l’immortaliser. Cette constellation, sans conteste la plus belle de toutes, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion.
Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua.
Pour savoir quand la constellation est observable, je vous conseille de regarder la carte du ciel de Stelvision correspondant à votre site et à votre heure d’observation. Différentes étoiles délimitent le vaniteux chasseur : ses épaules sont représentées par Bételgeuse et Bellatrix, sa taille par trois astres alignés (Alnitak, Alnilam et Mintaka qui forment le baudrier du chasseur) et ses pieds par Saïph et Rigel.
Le glaive suspendu au baudrier contient la célèbre nébuleuse d’Orion (Messier 42), une nébuleuse diffuse visible à l’œil nu qui ressemble à une aile de papillon quand on l’observe dans une paire de jumelles ou une petite lunette astronomique. À l’est de la constellation et un peu plus bas resplendit Sirius, la plus brillante étoile du ciel nocturne dans la constellation du Grand Chien.
Images réalisées avant l’aube le 13 octobre 2018 depuis l’église de Curtil-Vergy en Côte-d’Or avec un boîtier Nikon D7100, la première avec une focale de 18 mm (6400 iso, 30 secondes de pose, ouverture 3,5), la seconde avec une focale de 8 mm (mêmes paramètres).