Un boîtier photographique fixé derrière un télescope permet de réaliser facilement des images détaillées du croissant de Lune.
Depuis l’invention du télescope à miroir par Isaac Newton au XVIIème siècle (1/2 siècle après les premières observations à la lunette astronomique réalisées par Galilée), le ciel nocturne n’a cessé de nous révéler sa beauté et sa complexité. Si certains de ces instruments sont de véritables géants (à l’image du Gran Tecan doté d’un miroir de 10,40 mètres de diamètre), les petits télescopes pour amateurs ont eux aussi beaucoup évolué et permettent des observations qui auraient fait pâlir d’envie les astronomes des siècles précédents.
Parallèlement les progrès de la photographie permettent désormais d’obtenir des clichés spectaculaires du ciel avec des boîtiers grand public.
L’image qui illustre cet article a été réalisée dans la soirée du 15 septembre alors que la Lune était âgée de 6 jours. Un boîtier Nikon D3100 (pose de 1/60ème de sec à 800 iso) a été placé au foyer d’un Meade ETX 125, un télescope de 125 mm de diamètre doté d’une focale de 1900 mm. Malgré cette longueur focale cet instrument est très compact (le tube ne fait que 30 cm de long) car il est du type Maksutov-Cassegrain (c’est un télescope catadioptrique pourvu d’un miroir sphérique et d’une lame à l’avant, un ménisque légèrement divergent destiné à corriger les aberrations optiques).
Je vous laisse vous promener sur l’image originale ou sur sa version annotée (le cliché a été volontairement tourné de 90° dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour un affichage optimal au format de l’écran d’ordinateur)
Jolie promenade,
j’aime bien ” Fracastor”
Pour donner les noms, Riccioli avait de l’imagination .
amitiés
Louis
Effectivement 🙂