Le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, le lever de Soleil a été pour moi l’occasion de saisir un fugitif rayon vert.
Comme pour tous les photométéores (arc-en ciel, arc circumzénithal, halo ou encore nuages irisés), c’est l’atmosphère terrestre qui est responsable de l’apparition du rayon vert.
Très dense au niveau du sol, l’atmosphère va décomposer la lumière (la réfracter) à la manière d’un prisme. Lorsque certaines conditions de transparence et d’humidité sont présentes, le haut du Soleil va s’ourler brièvement d’un liseré vert. Le phénomène est toujours très rapide et en général on le découvre ultérieurement quand on visionne une séquence de photographies.
Sur cette image on remarque également la présence de plusieurs taches solaires, des anomalies magnétiques moins chaudes (donc plus sombres) à la surface de notre étoile. Je vous rappelle que l’observation et la photographie du Soleil ne sont possibles qu’avec un filtre spécial. L’image ci-dessus a été réalisée avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom de 720 mm de focale protégé par un filtre ND 400.
Le rayon vert a été rendu célèbre par un roman de Jules Verne. Publié en 1882, ce récit relate les pérégrinations d’un couple parti en Ecosse pour tenter d’observer ce curieux phénomène.