Le cadran solaire

Depuis toujours les hommes cherchent à mesurer l’écoulement du temps et à connaître l’heure, indispensable pour signaler les moments des travaux et ceux des prières.

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Il était donc assez logique qu’on pensa très tôt à utiliser le Soleil et sa course apparente quotidienne dans le ciel comme marqueur de temps.

Le principe du cadran solaire (dont les plus anciens modèles retrouvés en Egypte datent du troisième siècle avant J-C) est simple : projeter l’ombre d’un objet (en règle générale une tige surnommée gnomon ou style) sur une surface graduée.

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La mise en pratique est un peu plus compliquée : il faut en effet que le style soit parallèle à l’axe de rotation de la Terre, axe imaginaire qui se prolonge dans le ciel en direction de l’étoile polaire.

L’ombre projetée sur le cadran indique l’heure solaire vraie. Pour avoir l’heure légale de la montre, il est nécessaire d’apporter différentes corrections qui tiennent compte du fuseau horaire local, de l’écart en longitude avec le méridien de référence (celui de Greenwich) et de la variabilité de la vitesse de la Terre sur son orbite durant l’année (ce paramètre est appelé l’équation du temps).

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Les cadrans solaires présentés dans cet articles ont été photographiés dans trois villages du Beaujolais (de haut en bas Ambérieux d’Azergue, Oingt et Theizé)

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