Margaret Hamilton, la mathématicienne qui développa le logiciel de bord de la mission Apollo 11, a reçu la plus haute décoration civile des États-Unis.
Comme le raconte Florence Porcel dans son livre L’espace sans gravité, la misogynie est aussi une des caractéristiques de la conquête spatiale. Les femmes n’y ont jamais vraiment été bien accueillies et seules les tâches les plus ingrates leurs ont été confiées. On retiendra par exemple que les sept hommes du groupe Mercury 7 (Cooper, Carpenter, Schirra, Grissom, Slayton, Shepard et Glenn) iront tous dans l’espace alors que ce ne sera le cas d’aucune des 13 pilotes femmes du groupe Mercury 13, pourtant aussi méritantes.
S’il est un domaine où les femmes sont employées, c’est dans le développement des instructions données aux ordinateurs (le software), un domaine jugé alors moins important que la partie électronique (hardware). Continuer la lecture