La constellation de Cassiopée a la forme caractéristique d’un “W”. Elle est actuellement haute dans le ciel en début de nuit en direction du nord, mais on peut l’observer toute l’année puisqu’elle est circumpolaire sous nos latitudes (elle ne passe jamais sous l’horizon).
En prolongeant l’axe Schedar-Navi on tombe sur l’étoile polaire, et si l’on décide de descendre sous l’axe Sagin-Ruchbach on trouve le radiant de l’essaim d’étoiles filantes des Perséides.
Depuis la Nouvelle Lune du 26 juillet, Séléné a commencé un nouveau cycle d’apparition dans le ciel du soir qui va nous conduire à la plus grosse Pleine Lune de l’année le 10 août prochain.
Hier soir le croissant lunaire plongeait derrière l’horizon ouest peu après le coucher du Soleil. On peut encore profiter de quelques nuits sans Lune pour observer les étoiles filantes de l’été, principalement celles issues de l’essaim des Perséides qui atteindra son maximum d’activité le 12 août.
En astronomie, certains noms relèvent plus de l’usage populaire que de la réalité scientifique. C’est par exemple le cas de “l’étoile du berger”, qui est en fait la planète Vénus. Même chose pour le terme “étoiles filantes” : il ne s’agit nullement d’étoiles mais tout simplement de poussières abandonnées par les comètes sur leur orbite.
Lorsque la Terre coupe la trajectoire de ces petites particules, elles pénètrent dans l’atmosphère à grande vitesse et s’y consument sous la forme d’une brève trace lumineuse.