Ce 30 septembre au crépuscule, deux jours après la Nouvelle Lune, le mince croissant est apparu dans un ciel de feu après le coucher du Soleil.
Il y a quelques années l’astrophotographe Thierry Legault avait réussi à photographier la Nouvelle Lune, un exploit que je vous racontais sur Futura-Sciences. De nombreux amateurs cherchent depuis longtemps à immortaliser les plus fins croissants à chaque lunaison. Un sympathique challenge qui nécessite un ciel particulièrement transparent. Il faut aussi repérer ce minuscule croissant aux jumelles avant de tenter de le photographier. Il est en effet impossible à discerner sans instrument, tant le fond du ciel est clair.
En admirant la jeune Lune hier soir âgée de 48 heures, je n’avais la prétention de battre nul record. Il n’y avait aucune difficulté à localiser un croissant de 3% un fois notre étoile sous l’horizon.
J’avais juste envie de profiter du retour de notre satellite naturel au crépuscule. L’embrasement du ciel m’a apporté de jolies teintes pour colorer mon image. Celle-ci a été réalisée avec un boîtier Panasonic DC-FZ82, une focale de 200 millimètres et 1/2 seconde à 100 iso. Ce sont les éruptions volcaniques du Raikoke, de l’Ulawun et plus modestement du Stromboli qui sont à l’origine des couleurs du ciel couchant depuis quelques semaines. Ils ont expédié dans la stratosphère des panaches de poussières et d’aérosols que les vents ont dispersé tout autour du globe.
Ces splendides couleurs sont dues aux éruptions récentes (cet été) des volcans Raikoke et Ulawun dont les panaches sont montés jusqu’à 13 et 19 kilomètres d’altitude.
https://earthobservatory.nasa.gov/images/145226/raikoke-erupts
louis
Tout à fait, Louis, un vrai régal 🙂