Le jour se lève dans la baie de Douarnenez alors qu’un arc-en-ciel prend naissance dans la mer d’Iroise balayée par des averses.
Délimitée au NORD par la presqu’île de Crozon et au SUD par le cap Sizun, la baie de Douarnenez (la ville fut un grand port sardinier jusqu’à la fin des années 1970) trace un demi-cercle de plus de 16 kilomètres de large sur 20 kilomètres de profondeur qui s’ouvre sur la mer d’Iroise. C’est depuis les prairies de la commune de Plomodiern que cette image a été réalisée à l’aube du 20 mai.
L’arc-en-ciel a toujours fasciné les hommes : 300 ans avant J.-C. le philosophe grec Aristote avait déjà remarqué que le rayon moyen de l’arc primaire est de 41° (51° pour l’arc secondaire invisible sur ce cliché).
Un peu plus tard c’est Alexandre d’Aphrodise qui nota que la zone comprise entre les deux arcs est plus sombre que le reste du ciel (en raison d’un phénomène d’interférence entre les rayons lumineux découvert par le physicien britannique George Airy), zone désormais appelée bande d’Alexandre.
Au XIème siècle la découverte de la réfraction par le mathématicien et physicien arabe Alhazen a permis de comprendre le principe de ce photométéore. Plus tard le célèbre Isaac Newton a choisi arbitrairement de découper l’arc-en-ciel en sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet (de l’extérieur vers l’intérieur pour l’arc primaire).
En Europe une tradition veut que l’on trouve un chaudron rempli d’or au pied de l’arc-en-ciel.
Bienvenu chez nous !
amitiés
Louis
Un court passage, Louis 😉