Photographier l’ISS, le défi de Charline Giroud

Savez-vous qu’on peut photographier la Station spatiale (ISS) en plein jour avec un télescope ? C’est le défi relevé par Charline Giroud.

Meccano géant au-dessus de nos têtes :

La Station spatiale internationale (ISS en anglais pour International Space Station) circule à environ 400 kilomètres au-dessus de nos têtes. Elle est le fruit d’une coopération entre les agences spatiales américaine, européenne, japonaise et canadienne. L’assemblage de cette structure de plus de 300 tonnes grande comme un terrain de football a commencé en 1998. Depuis, elle est occupée en permanence par des astronautes qui la rejoignent désormais avec la capsule Crew Dragon :

Passage de l’ISS au-dessus du château des Carbonnières. © Jean-Baptiste Feldmann

À l’œil nu, on peut facilement suivre le déplacement dans le ciel de l’ISS, qui est aussi brillante que Jupiter. On peut également photographier sa trace lumineuse (voir l’image ci-dessus). Mais c’est avec un télescope que l’astrophotographe Charline Giroud a choisi de la photographier, une tâche bien plus ardue.

Chasseurs de Station :

Dans le monde de l’astrophotographie amateur, ils sont quelques-uns à chasser l’ISS. Si Andrew McCarthy aime l’immortaliser devant la Lune, Denis Huber la préfère devant le Soleil. Depuis Oxford, Charline Giroud privilégie aussi les prises de vues en plein jour, s’inspirant des superbes images de Thierry Legault. Car, tout comme Vénus, la Station est visible la journée, pour peu qu’on sache où et quand regarder :

Photographier l’ISS en plein jour avec un télescope, c’est l’espoir de saisir une sortie extravéhiculaire (EVA), les astronautes vivant à l’heure du méridien de Greenwich. C’est en effet le temps UTC qui a été retenu car il correspond à un fuseau horaire médian pour tous les partenaires de l’ISS. Le 30 janvier 2025, Charline a ainsi immortalisé la sortie de Sunita Williams et Barry “Butch” E. Wilmore, réalisée au cours d’une mission exceptionnelle :

Armée d’un télescope Celestron 11 edge HD et du logiciel de suivi SkyTrack, Charline applique les méthodes de prises de vues utilisées en imagerie planétaire (lire à ce sujet les conseils prodigués par l’astrophotographe Jean-Paul Oger). Un domaine qu’elle a rapidement maîtrisé, profitant de son expérience professionnelle en imagerie microscopique (elle est biologiste).

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Une réflexion sur « Photographier l’ISS, le défi de Charline Giroud »

  1. Félicitations Charline Giroud j adore tes superbe photos de l iss un exploit vue ça vitesse hate de découvrir tes prochaines images

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