Le ciel nocturne se charge inexorablement de la lumière des satellites et la comète Lemmon n’y a malheureusement pas échappé.
Rayures lumineuses disgracieuses :
Si les images de la comète Lemmon rivalisent de beauté, celle de Oscar Martín Mesonero publiée sur Sky a de quoi inquiéter. Prise depuis la province de Salamanque (Espagne) le 27 octobre 2025, elle révéle l’augmentation exponentielle du nombre de satellites artificiels. Depuis quelques années déjà, les astronomes et les astrophotographes avaient choisi de fuir la pollution lumineuse des villes pour pratiquer leur passion :
Mais les satellites artificiels sont partout. Et même dans les endroits les plus reculés, force est de constater que le ciel nocturne perd peu à peu de sa noirceur. Le prix à payer pour connecter le monde ?
Starlink, mais pas seulement :
La plupart des traces ont été laissées par des satellites Starlink. Des milliers sont déjà en service à 550 kilomètres d’altitude, et ce n’est pas terminé. Mais il y a pire : les prochaines constellations de satellites seront placées à une altitude deux fois plus élevée. Ils seront visibles beaucoup plus longtemps la nuit, à la différence des Starlink plus bas, que nous ne voyons qu’en début et en fin de nuit. En effet, plus un satellite est bas et plus il passe de temps dans le cône d’ombre terrestre :
Bien sûr, il existe des logiciels photo qui permettent d’effacer ces rayures disgracieuses. Mais à l’allure où vont les choses, comme le prédit Samantha Lawler, le temps viendra où un point lumineux sur quinze dans le ciel nocturne sera un satellite…
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