L’été marque le retour en début de nuit de la célèbre galaxie d’Andromède (Messier 31), visible à l’œil nu dans un site épargné de toute lumière parasite.
Entrant dans le club très fermé des rares galaxies visibles à l’œil nu depuis la Terre dans l’hémisphère nord, Messier 31 (magnitude 3,4) est observée depuis très longtemps. Si l’astronome persan Al Soufi (903-986) est le premier à mentionner l’existence de cette petite tache floue, il est fort probable qu’on la connaissait déjà dans l’Antiquité.
Située à un peu plus de 2,5 millions d’années-lumière dans la constellation d’Andromède, M 31 a une longueur apparente qui dépasse 3°, soit 6 fois la taille de la Pleine Lune. On estime qu’environ mille milliards d’étoiles sont contenues dans la galaxie dont le diamètre est de 140 000 années-lumière.
L’image ci-dessus a été réalisée par Matteo Dunchi alors que la galaxie s’élevait au-dessus des Alpes apuanes, un massif montagneux situé au nord-ouest de la Toscane et qui fait partie de la chaîne des Apennins.
C’est grâce aux étoiles variables de type Céphéides présentes dans Messier 31 que l’astronome américain Edwin Hubble est parvenu dans les années 1920 à estimer la distance de cette galaxie, confirmant ainsi sa nature extragalactique. Continuer la lecture