De plus en plus d’astronomes amateurs se tournent vers l’astrophoto à distance. Cédric Humbert nous explique ce choix.
À la recherche du ciel perdu :
L’astrophoto à distance a le vent en poupe. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le développement des fermes de télescopes. Ces structures accueillent plusieurs dizaines de télescopes automatisés. Des instruments que leurs propriétaires pilotent depuis chez eux, parfois à plusieurs milliers de kilomètres. La plus grande de ces fermes, Starfront Observatories, se trouve au Texas. Là-bas, près de 400 instruments sont opérationnels dans une dizaine de hangars. Sur place, des techniciens résolvent toutes les petites et grosses avaries que leurs clients rencontrent au cours de leurs séances d’imagerie. C’est là que Cédric Humbert, alias AstroBerto54, a décidé d’installer sa lunette. Un choix imposé par une météo capricieuse et une pollution lumineuse qui mettent à rude épreuve les nerfs de ce Lorrain passionné d’astrophoto. Après une année d’imagerie au Starfront Observatories, il dresse un premier bilan :
C’est une évolution de l’astronomie amateur qui répond à un engouement certain pour l’astrophoto. Engouement qui n’empêche pas de passer quelques belles nuits sous les étoiles dans des lieux encore préservés, comme la Réserve internationale de ciel étoilé du Morvan.

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