Comme vous l’avez noté pour la Pleine Lune de mai ou pour la Lune Rousse, on photographie la Lune le soir la première moitié de la lunaison.
Une fois passée la Pleine Lune, c’est le matin qu’on profite le mieux de notre satellite naturel. On observe alors son coucher en plein jour, la Lune étant chaque jour grignotée un peu plus puisqu’elle tend vers le Dernier Quartier.
Hier soir se levait une belle Pleine Lune aux teintes orangées, comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article intitulé Pleine Lune de mai.
Pour les paysans la période de lunaison qui suit Pâques peut connaître encore des gelées dévastatrices, d’où le dicton “la Lune Rousse brûle les jeunes pousses”.
La Pleine Lune, c’est ce soir, à 19 h 17 exactement. 374 221 km nous sépareront à ce moment-là de notre satellite naturel.
Cette Pleine Lune des fleurs se produit alors que Séléné (c’est la déesse qui incarne la Pleine Lune dans la mythologie grecque) passe devant les étoiles de la constellation de la Balance, à quelques encablures de Saturne. Une bonne occasion pour repérer la sixième planète du Système solaire, actuellement au plus près de la Terre.
C’est l’un des plus beaux spectacles que nous offre le ciel chaque mois. Deux ou trois jours avant et après la Nouvelle Lune, on peut observer à côté du fin croissant lunaire le reste du globe légèrement éclairé. C’est la lumière cendrée ou “clair de Terre” : notre planète renvoie dans l’espace assez de lumière pour éclairer la Lune, un phénomène qu’on ne perçoit que lorsque le croissant n’est pas trop lumineux.
Vous avez déjà remarqué que les avions de ligne sont très souvent accompagnés de traces blanches à l’arrière.
Ce sont des traînées de condensation de la vapeur d’eau issue des gaz de combustion, appelées aussi contrail (pour condensation trail). Pour observer ces traînées il est nécessaire que l’avion vole à très haute altitude dans un environnement très froid et très humide.
On trouve dans le port de Barcelone une statue de Christophe Colomb perchée au sommet d’une colonne.
Au pied de cette colonne de charmantes créatures ailées tiennent des couronnes de laurier, sans doute destinées à remercier le navigateur italien qui se mit au service des monarques catholiques espagnols à la fin du 15ème siècle.
Un chamois circule sur une crête du massif du Hohneck dans les Vosges un peu avant l’aube, tandis que le fin croissant de Lune s’est levé, accompagné de sa lumière cendrée ou clair de Terre.
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh