Après avoir visité les sources et/ou exsurgences de la Marne (voir mon blog du 8/10/2016), de la Seine (mon blog du 11/10/2016 et du 13/12/2016), de la Laigne (mon blog du 16/12/2016), voici la source de l’Aube.
L’Aube prend sa source comme la Seine au plateau de Langres, près de Praslay. Après un parcours de 248 km, elle conflue avec la Seine en amont de Marcilly-sur-Seine.
En plein cœur de la ville de Tonnerre dans le département de l’Yonne, une curiosité géologique mérite le détour voire le voyage ! Il s’agit de la Fosse Dionne, une exsurgence ou source vauclusienne (voir aussi mon blog du 13/12/2016). Ses eaux vertes proviennent aussi en partie de la résurgence des eaux de la rivière Laigne, affluent de la Seine.
Elle a été joliment aménagée en un bassin de 14 mètres de diamètre, localement utilisé jadis comme lavoir.
Dans le quotidien « L’Indépendant », n° 331, du 27 novembre 2016, en page 2, un article élogieux écrit par Laurent Rouquette. Il revient sur mes deux conférences données à Narbonne le 25 novembre dernier, organisées par le Groupe Géologique du Narbonnais, avec le soutien de la ville : “Les risques volcaniques, prévisions et préventions” l’après-midi, puis “Volcanologue… De la passion à la vocation” en soirée (Voir mes blogs des 21/11 et 27/11/2016).
Les roches calcaires claires des falaises d’Étretat en Seine-Maritime datent de la période géologique du Crétacé (plus précisément du Turonien – Coniacien, soit un âge de 90 millions d’années). La roche est de la craie (variété de calcaire), qui a donné son nom au Crétacé.
On note localement des lits de « rognons » de silex, que l’on retrouve en galets au pied des falaises.
À Châtillon-sur-Seine, dans le département de la Côte d’Or, jaillit la source de la Douix, au pied d’une petite falaise d’une trentaine de mètres de hauteur, dans un site verdoyant et enchanteur.
Il s’agit d’une source « vauclusienne » (en référence à la Fontaine de Vaucluse), résurgence ou plutôt exsurgence des eaux d’infiltrations dans le plateau calcaire châtillonnais. Celui-ci est perforé de galeries, de grottes : on parle de « karst » ou de « réseau karstique ».
Annie Buard, qui a participé au voyage au Nicaragua avec 80 jours voyages en octobre 2016 (voir mon blog du 9/11 et jours suivants), commence une brillante carrière de réalisatrice. Elle nous propose son premier court-métrage, tourné sur les flancs du volcan Cerro Negro :
Un large cratère, d‘environ 400-450 mètres de diamètre, occupe le sommet du volcan Masaya au Nicaragua. Deux plateformes concentriques se situent l’une 100 m sous les lèvres du cratère et l’autre encore 100 m plus bas.
Le lac de lave (voir mon blog des 9 et 10 novembre 2016) se situe 50 m en contrebas, soit à une profondeur de 250 m.