Dans la région de Khongor (désert de Gobi, Mongolie), un important banc de sable forme des dunes spectaculaires, la plus haute atteignant 120 m : son escalade est sportive !
Le sommet de la dune de Khongor (à gauche) et la vue sur l’alignement de dunes, désert de Gobi, Mongolie (© J.M. Bardintzeff).
Des pétroglyphes (« pierres gravées »), aussi nombreux que variés, abondent sur la montagne de Khavtsgait, en Mongolie.
On y retrouve des cavaliers, des animaux (mouflon, cheval, chameau) et d’autres gravures plus ou moins énigmatiques, des dessins datés de plusieurs millénaires.
Pétroglyphes sur la montagne de Khavtsgait, en Mongolie : on reconnaît un chameau (en haut) et d’autres animaux (© J.M. Bardintzeff).
Bayanzag est un lieu géologique exceptionnel dans le désert de Gobi en Mongolie, puisque des œufs et des ossements de dinosaures fossilisés (essentiellement des protocératops) y ont été découverts, dès 1922 !
Bayanzag en Mongolie, un site géologique exceptionnel avec des cheminées de fées, appelé aussi « Falaises enflammées » à cause des teintes ocres du paysage (© J.M. Bardintzeff).
Le saxaoul est un arbuste typique de la steppe du désert de Gobi en Mongolie.
Saxaouls, arbustes dans le désert de Gobi en Mongolie (© J.M. Bardintzeff).
Le désert de Gobi, qui s’étend du sud de la Mongolie au nord de la Chine, est grand comme deux fois et demi la France. On y enregistre des écarts de températures impressionnants (de l’ordre de – 40 degrés à + 40 degrés !).
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, dans le désert de Gobi en Mongolie, entre Ongi et Bayanzag, le 23 juillet 2022 : des roches métamorphiques (des schistes) très anciennes, du sable, quelques arbustes (des saxaouls) (© J.M. Bardintzeff).
L’Orkhon est une importante rivière de Mongolie, longue de 1124 km.
Les chutes de l’Orkhon en Mongolie : la rivière franchit une coulée de lave pétrifiée en prismes (« orgues basaltiques ») par une cascade de 16 mètres de haut (© J.M. Bardintzeff).
Il fait bon se baigner dans les piscines thermales de Tsenkher, à une vingtaine de kilomètres au sud de Tsetserleg (voir mon blog du 19/8/2022) en Mongolie.
Piscines thermales de Tsenkher, Mongolie (© J.M. Bardintzeff).
Tsetserleg est la capitale de la province d’Arkhangai, située à environ 470 km à l’ouest d’Oulan-Bator, en Mongolie.
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, à côté d’un lion grimaçant, à l’entrée du musée de la province d’Arkhangai, à Tsetserleg en Mongolie, 19/7/2022 (© J.M. Bardintzeff).
Le Terkhiin Tsagaan Nuur (« lac blanc de la rivière Terkh ») est un des plus beaux lacs de Mongolie. Perché à 2060 m d’altitude, il s’étend sur 61 km2 (16 km de long, 4-10 km de large), avec une profondeur moyenne de 20 m. Il héberge de nombreux poissons. Il reste gelé une bonne partie de l’année. Il résulte d’un barrage formé par une coulée du volcan Khorgo (voir mon blog du 10/8/2022) : le lac et le volcan font partie du même parc naturel (infos du descriptif 80 Jours Voyages).
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, au bord du lac Terkhiin Tsagaan Nuur en Mongolie ; des pierres (volcaniques) ont été accumulées pour la construction de petits édifices (© J.M. Bardintzeff).
Voici ce que j’écris dans mon livre « Volcanologie » (6e éd., Dunod, 2021) :
Si le toit de la coulée se solidifie aussi, la lave s’écoule dans un tunnel. Ultérieurement, la lave peut abandonner son cortex solide et laisser un « tunnel sous-coulée » largement ouvert, véritable grotte pouvant atteindre plusieurs kilomètres.
On observe un tel tunnel, partiellement effondré, dans une coulée du volcan Khorgo en Mongolie (voir mon blog du 10/8/2022).
Tunnel sous coulée, partiellement effondré au volcan Khorgo, Mongolie : le trou qui en résulte s’appelle « L’enfer du chien jaune », en liaison avec la légende d’un malheureux chien qui y aurait été abandonné (© J.M. Bardintzeff).