Quelque part en Islande ce 22 juillet 2021, plus précisément du côté de l’Askja et de l’Herdubreid.
Paysage d’Islande, quelque part du côté de l’Askja et de l’Herdubreid, 22 juillet 2021 (© J.M. Bardintzeff).
Quelque part en Islande ce 22 juillet 2021, plus précisément du côté de l’Askja et de l’Herdubreid.
Paysage d’Islande, quelque part du côté de l’Askja et de l’Herdubreid, 22 juillet 2021 (© J.M. Bardintzeff).
Dimanche 14 mai 2023, j’étais invité une heure en direct, entre 18 et 19h, par Ségolène Alunni et Nicolas Malaboeuf sur France Bleu (radio nationale), dans l’émission « Le 18 – 19 : Personnalités remarquables », pour parler de ma vocation et de mon métier de volcanologue (voir mon blog du 4/5/2023).
Ségolène Alunni, animatrice de l’émission et Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, sur France bleu (nationale) le 14/5/2023 (© Ségolène Alunni).
Pour réécouter en replay :
https://www.francebleu.fr/emissions/18-19-personnalites-remarquables
Le nautile est un mollusque céphalopode, comme le poulpe, le calmar, la seiche. Il existe depuis l’ère Primaire, il y a plus de 400 millions d’années, et n’a que peu évolué depuis. Par contre, les ammonites, autres céphalopodes, ont disparu à la fin de l’ère Secondaire (mon blog du 24/11/2020).
Trois nautiles « batifolant » dans un aquarium de la Réserve naturelle nationale géologique de Haute-Provence, à Digne-les-Bains. L’individu de gauche, vu de face, montre son orifice buccal entouré de tentacules. Taille d’un nautile : 15-20 cm (© J.M. Bardintzeff).
Samedi prochain 7 octobre se tiendra le 16e Salon du livre d’Aumale (76390). De nombreux auteurs vous attendent pour une rencontre dans une ambiance très conviviale.
Un film réalisé par Roland Cros (6 mn 24 s), dans le cadre de la série « Au tableau », Cité des sciences et de l’industrie / Universcience.
Sur son tableau blanc, crayons feutres en main, le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff nous décrit nuées ardentes, coulées de boues et projections de lave et autres colères de la Terre.
Voir le film :
Les volcans peuvent causer des ravages dramatiques mais ils sont aussi source de prospérité pour certaines populations… Feutres en main, Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, nous révèle les facettes inattendues de ces montagnes souvent élevées au rang de divinités.
Quand il s’échappe du cratère d’un volcan, on l’appelle “lave” mais quand il chemine dans les entrailles de la Terre, on l’appelle “magma”. D’où vient-il ? Comment se forme-t-il ?
Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff nous en révèle les secrets.
Un film de 5 mn 46 s, réalisé par Roland Cros, dans le cadre de la Cité des sciences et de l’industrie / Universcience.
Peut-on prévoir une éruption volcanique ? Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff détaille au tableau blanc la batterie d’instruments dont disposent aujourd’hui les “médecins de la Terre” pour ausculter son activité.
Le sujet de l’émission de télévision sur M6 (e=m6, présenté par Mac Lesggy et diffusé le 8 mai 2011) concernait les « Situations extrêmes : comment notre corps résiste-t-il ? »
Par exemple, un volcanologue confronté à la chaleur de la lave ?
Pour le savoir, direction Pont-à-Mousson, en Meurthe-et-Moselle, où je suis accueilli à Saint-Gobain-PAM, haut lieu de la sidérurgie.
C’est l’enfer ! La fonte liquide sort des hauts fourneaux à plus de 1 450 degrés ! Soit 400 degrés de plus que la lave des volcans !
Approcher une coulée de fonte liquide à 1 450 degrés ! (© G. Perès, avec l’aimable autorisation de Saint-Gobain-PAM).
Je sympathise avec les fondeurs qui m’expliquent leur métier. Comme eux, je revets une tenue antichaleur pour approcher le torrent de feu. Ce costume, aluminisé, réfléchit la lumière et la chaleur. Gilbert Perès, médecin physiologiste, m’a équipé de sondes pour suivre les paramètres de mon corps.
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, essaye un costume antichaleur, par ailleurs « très seyant » (© G. Perès, avec l’aimable autorisation de Saint-Gobain-PAM).
Le volcan Waw an Namous (namous = moustique) se situe dans le sud de la Libye, dans le désert du Sahara. Il forme un petit cône de 150 m de haut, qui culmine à 547 m dans une caldeira de 4 km de diamètre. Un cratère, de 150 m de diamètre et de 80 m de profondeur, occupe son sommet, avec des dépôts jaunes de soufre sur ses lèvres. Des « lapilli » (fragments volcaniques d’une taille de quelques millimètres à quelques centimètres) recouvrent plusieurs km2 autour du volcan, accompagnés de quelques bombes.
Le volcan Waw an Namous vu de l’Est (© J.M. Bardintzeff).
J’ai découvert ce volcan lors de l’éclipse totale de Soleil du 29 mars 2006 ! Il m’a semblé très jeune. J’ai prélevé quelques échantillons de roches à l’origine d’une publication scientifique :
Bardintzeff J.M., Deniel C., Guillou H., Platevoet B., Télouk P. et Oun K.M. (2012) – Miocene to recent alkaline volcanism between Al Haruj and Waw an Namous (southern Libya). International Journal of Earth Sciences, 101, 4, 1047-1063.
L’âge du cône volcanique est de 200 000 ans.