À Karakia au Kazakhstan, l’altitude est négative : – 132 mètres sous le niveau de la mer (niveau de référence zéro) ! Ce plateau calcaire (85 x 45 km), en dépression, est creusé par dissolution des roches par les eaux de pluie : on parle de karst. Nous sommes proches de la mer Caspienne dont le niveau est à – 28 mètres. Toute cette région s’appelle la « dépression Caspienne ». « Kara » signifie « noir » et « kia » signifie « bouche ».
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, à Karakia au Kazakhstan, devant la dépression calcaire karstique à l’altitude -132 mètres (© J.M. Bardintzeff, merci à Sylvain Chermette).
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Pompéi face à la colère du Vésuve (image de l’émission TV).
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, à Bokty, Kazakhstan : au premier plan, des argiles tendres et, en arrière-plan, une butte témoin couronnée par une couche de calcaire dur (© J.M. Bardintzeff, merci à Sylvain Chermette).
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, présente un rognon de silex, à Bozzhyra, Kazakhstan (© J.M. Bardintzeff, merci à Sylvain Chermette).

Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, présente un cristal géant de gypse, sur le plateau d’Ustyurt, au Kazakhstan. À l’arrière-plan, des niveaux argileux ravinés par l’érosion (© Philippe Thiran).
Jacques-Marie Bardintzeff, géologue et volcanologue, près des boules de pierre, sur le plateau d’Ustyurt, au Kazakhstan (© J.M. Bardintzeff, merci à Sylvain Chermette).