Ceci est la suite du billet précédent
Je ne suis pas peu fier du concert donné à la fin des années 1970 en ma ville natale de Cavaillon par mon maître Arthur Petronio (au violon), et son épouse Jacqueline (au piano), dans lequel ils avaient eu la générosité d’insérer deux brèves pièces pour violon et piano que je venais de composer. J’étais descendu spécialement de Paris pour ce micro événement qui représentait beaucoup pour moi. Je garde encore précieusement l’affiche du concert, où mon nom voisine avec ceux de Stravinsky, Mozart ou Debussy, sans aucunement le mériter bien entendu : j’ai toujours eu conscience de mes limites en composition musicale.
A la même époque j’ai commencé à m’intéresser au jazz, que j’ai d’abord appris “par les doigts”, en pianotant des ragtimes et des blues. J’ai acheté mes premiers disques, et ce fut le début d’une nouvelle et longue passion. La suite a été la découverte de ce que l’on appelle les “standards”. Continuer la lecture