L’univers holographique (6) : Black Holism

Suite du billet précédent : L’univers holographique (5) : la quête des dualités ET FIN

Dans son livre, le brillant physicien canadien Lee Smolin s'élève contre l'hégémonie de la théorie des cordes et analyse les aspects sociologiques de la recherche fondamentale.
Dans son livre, le brillant physicien américain Lee Smolin s’élève contre l’hégémonie de la théorie des cordes et analyse les aspects sociologiques de la recherche fondamentale.

La correspondance AdS/CFT, et plus généralement les dualités holographiques, ont soulevé énormément d’enthousiasme dans la communauté des cordistes, suscité des milliers de publications et des centaines de thèses de doctorat – ce qui après tout constitue l’activité courante et « normale » de la recherche scientifique. On peut cependant rester perplexe devant un tel phénomène qui, au-delà de l’intérêt technique certain qu’il peut représenter, relève surtout d’une certaine dérive sociologique pointée du doigt par d’éminents chercheurs de la discipline[1].

Au crédit de la correspondance, il faut reconnaître qu’elle permet de troquer certains calculs difficiles, voire impossibles, contre des calculs plus faciles. A minima, la dualité holographique apparaît comme un intéressant outil de calcul en physique fondamentale. Le “dictionnaire” qu’elle propose entre le monde en espace-temps plat et le monde courbe où se trouve la gravitation fonctionne dans les deux sens. Certains calculs sont plus simples avec la supergravité que dans la théorie de jauge duale, de sorte qu’aucun de ces mondes n’est plus fondamental que l’autre. Mais ce n’est pas parce que l’on peut considérer des calculs plus simplement dans un espace-temps plat, sans gravitation et de plus basse dimension que celui de la théorie des cordes, qu’il en découle que la réalité cosmique est un hologramme ! On peut entièrement encoder la topographie 3D d’un terrain dans une carte 2D sur laquelle le relief est indiqué par des courbes de niveau (un encodage bien utile aux randonneurs), mais, selon le célèbre aphorisme d’Alfred Korzybski, il ne faut jamais perdre de vue que « la carte n’est pas le territoire »[2].

Une vue bien naïve de l'holographie appliquée à l'univers dans son ensemble, ce qu'on appelle en anglais du "wishful thinking"...
Une vue bien naïve de l’holographie appliquée à l’univers dans son ensemble, ce qu’on appelle en anglais du “wishful thinking”…

A son crédit également, et là je parle en ardent pratiquant de la théorie de la relativité générale classique dont nous célébrons cette année le centenaire[3], la dualité jauge/gravité a conféré à la théorie d’Einstein un statut beaucoup plus large. L’édifice intellectuel de la relativité générale a certes connu de remarquables succès au cours du siècle dernier, et fourni un édifice crucial pour toute la partie de la physique théorique traitant de la gravitation. La révolution conceptuelle qu’elle a entraînée sur la nature de l’espace et du temps a rendu la théorie populaire, au point qu’il serait difficile de trouver aujourd’hui une personne possédant un minimum de culture scientifique mais n’ayant jamais entendu parler de la théorie d’Einstein.

Pourtant, malgré son élégance universellement reconnue, jusqu’à récemment la relativité générale n’avait été utilisée que par une partie plutôt restreinte de la communauté scientifique (beaucoup plus restreinte, par exemple, que celle utilisant la mécanique quantique), communauté essentiellement réduite aux théoriciens relativistes, aux cosmologistes et à une fraction d’astrophysiciens. Ceci n’est pas surprenant : après tout, les effets de la relativité générale semblaient réduits à la description d’espace-temps fortement courbés : étude des astres compacts, cosmologie du big-bang, ondes gravitationnelles ; ils sont en revanche tout à fait négligeables aux échelles mises en jeu dans la physique de la matière condensée ou la physique nucléaire. Il semblait donc a priori très audacieux d’imaginer que la gravitation puisse jouer un rôle dans le monde quantique.

La célèbre équation du champ proposée par Einstein en 1916 pour sa théorie de la relativité générale
La célèbre équation du champ proposée par Einstein en 1916 pour sa théorie de la relativité générale

Or, au cours des vingt dernières années, la relativité générale a fini par percoler la quasi-totalité de ces champs. Aujourd’hui, des spécialistes de la matière condensée, de la physique nucléaire, de la turbulence des fluides ou de l’information quantique s’intéressent activement à la relativité générale, non point par simple curiosité intellectuelle (auquel cas ils s’y seraient intéressés bien avant !), mais comme un outil crucial pour leurs recherches. Quelle est l’origine de ce spectaculaire retournement de situation ? Naturellement, à mesure que la science progresse et que les vertus de la fertilisation croisée entre différentes aires du savoir deviennent plus largement appréciées, la science tend vers davantage de multidisciplinarité. Mais ceci est le résultat plutôt que la cause. Le facteur-clé du changement a été la correspondance AdS/CFT, qui a suggéré que, grâce à la relativité générale et ses extensions cordistes, on pouvait aussi décrire des phénomènes qui n’ont rien à voir avec la gravité en champ fort.

Au débit de la correspondance AdS/CFT, force est d’admettre qu’elle n’a pas été démontrée mathématiquement. Le principe holographique reste une conjecture. Son degré de vérification expérimental est nul. Les théoriciens des cordes croient en lui parce que leur théorie supporte une version spécifique de l’holographie, et sous certaines (importantes) restrictions, la thermodynamique des trous noirs le suggère également. Mais de là à conclure qu’il s’agit d’une représentation correcte de la nature, le saut est immense. Déjà, il faut bien comprendre que l’on ne sait toujours pas si la théorie des cordes est la bonne théorie quantique unifiée des interactions et de la matière.

L'un des innombrables colloques entièrement consacré à la théorie des cordes
L’un des innombrables colloques entièrement consacré à la théorie des cordes

Supposons que ce soit bien le cas. Les différentes formulations qui incorporent le principe holographique, que ce soit la théorie BFSS ou la correspondance AdS/CFT qui sont censées être équivalentes à la théorie des cordes, n’ont été testées que dans des situations qui ne correspondent pas à notre monde. Dit autrement, les équations découlant de ces formulations contiennent des mondes possibles qui partagent des points communs avec notre univers, mais qui ne lui sont pas identiques. Les solutions étudiées ont permis de tester les principes de la théorie des cordes dans des cas limites et de montrer la cohérence de la théorie… mais jamais dans des situations correspondant exactement au monde dans lequel nous vivons.

Supposons maintenant que ce ne soit pas le cas, autrement dit que la théorie des cordes s’avère être incorrecte pour décrire le monde physique. Que deviendrait le statut de la correspondance AdS/CFT ? D’intéressants éléments de réponse commencent à voir le jour. La gravitation quantique à boucles est une autre approche de la gravité quantique, dans laquelle l’espace-temps émerge comme grainage grossier (en anglais : coarse-graining) de structures fondamentales discrétisées, les « atomes d’espace ». Or, dans cette approche, la formation d’un trou noir et son évaporation ultérieure se décrivent par un processus unitaire respectant les lois de la mécanique quantique[4], sans rencontrer les problèmes du scénario standard exposés tout au long du présent article. De même, les trous noirs décrits dans l’approche de la géométrie non-commutative ne s’évaporent pas complètement et échappent au paradoxe de l’information[5].

Pour conclure, et me posant cette fois en ardent pratiquant de la physique des trous noirs[6], je ne puis que me réjouir de constater que la conjecture holographique a fait très positivement évoluer le statut épistémologique de ces objets proprement extraordinaires. Dans une perspective historique remontant à un siècle (la première solution exacte de la relativité générale décrivant l’espace-temps du trou noir a été découverte par Karl Schwarzschild en 1916), n’est-il pas amusant de voir combien le statut des trous noirs est devenu de plus en plus prééminent ? Au départ et jusque dans les années 1950, ils représentaient un véritable embarras pour la relativité générale en raison des singularités, réelles ou non, qui leur étaient associées ; il sont ensuite devenus des objets ésotériques tout juste crédibles, puis, dans la période 1960-1990, astrophysiquement pertinents autant que fascinants par leurs propriétés physico-mathématiques ; puis ils se sont révélés être des-éléments clés pour la compréhension de la gravitation quantique, sous-tendant même de profondes dualités entre des champs éloignés de la physique théorique. Peut-être finiront-ils par devenir omniprésents dans la description des systèmes de tous les jours…

Références

[1] Lee Smolin, The Trouble with Physics : The Rise of String Theory, The Fall of a Science, and What Comes Next (Mariner Books, Reprint Edition 2007) ; Peter Woit, Not Even Wrong: The Failure of String Theory & the Continuing Challenge to Unify the Laws of Physics (Basic Books, Reprint Edition 2007).

[2] Alfred Korzybski, Science and Sanity, an Introduction to Non-Aristotelian Systems and General Semantics (Chicago :Institute of General Semantics, 1933).

[3] Albert Einstein et David Hilbert ont publié presque simultanément, en novembre 1915, les équations du champ correctes pour la relativité générale.

[4] Alejandro Perez, “No firewalls in quantum gravity: the role of discreteness of quantum geometry in resolving the information loss paradox”, Class. Quantum Grav. 32 (2015) : 084001.

[5] Piro Nicolini, « Noncommutative black holes, the final appeal to quantum gravity : a review », Int. J. Mod. Physi. A 24(07) (2009)

[6] J.-P. Luminet, Les trous noirs, 2e éd., Seuil 1992. Pour une version largement actualisée et augmentée J.-P. Luminet, Le destin de l’univers, trous noirs et énergie sombre (Paris: Fayard 2006; Folio 2010).

13 réflexions sur “ L’univers holographique (6) : Black Holism ”

  1. Bonjour et merci Monsieur Luminet !

    Je me permets de vous poser une question sans rapport direct avec ce papier :
    je me représente les galaxies comme tournant autour de leur centre en le faisant “d’un bloc”, car j’avais dans le souvenir que c’était un des points qui sous tendaient la matière noire… Ai je complètement tort, et si oui, pourriez vous m’aider à me représenter le mouvement (en accéléré) d’une galaxie autour de son axe ? Je vous remercie d’avance pour le temps que vous accorderez à cette demande, en espérant ne pas faire trop de contre-sens.

    Bonne journée Mr Luminet, et à tous les lecteurs.

    1. Bonjour,
      Les galaxies ne tournent pas “en bloc” comme des manèges, mais sont en rotation différentielle. Certes, la vitesse des étoiles décroît moins vite avec la distance au centre que ce à quoi l’on s’attendrait selon les lois de la dynamique newtonienne s’il n’y avait que de la matière lumineuse, d’où un fort indice qu’il y a de la matière noire. Par ailleurs on ne peut pas donner de représentation générale du mouvement rotatoire d’une galaxie, ne serait-ce que parce que les galaxies spirales ne tournent pas de la même façon que les elliptiques, les lenticulaires ou les irrégulières…

      1. Bonsoir et merci Mr Luminet pour votre réponse et les rêves que vous nous invitez à nourrir.
        En effet, j’aurais du vous préciser que ma question portait sur une galaxie spirale. Car ce jour là, je commençai une modélisation fantasmée d’une galaxie spirale, à partir d’images Hubble.
        Je me demande si je peux vous proposer d’aller visualiser ce travail en cours ?
        Si vous le désirez, en tout cas, j’ai mis en ligne cette petite animation de 10 secondes sur mon site internet “dessine moi un pixel” dans le domaine fr. Je serais en tout cas très heureux que vous alliez la visualiser. Elle est un projet personnel, que j’avance essentiellement la nuit, appelé à évoluer dans le temps, et son centre est encore plus fantasmé que le reste, puisque j’ai voulu à tort représenter comme une pulsation en son cœur, mais elle représente bien, je crois, la réalité de mon attirance pour les mystères du ciel. Et peut être la trouverez vous divertissante, même si je ne suis pas fan de ce terme (j’ai la chance d’en connaitre l’étymologie :)), ou au moins agréable à regarder.
        J’espère en tout cas que cette initiative ne vous sera pas désagréable, et je comprendrai que vous effaciez ce message, puisqu’il n’a aucun but publicitaire et que je ne voudrais pas que vous le voyiez comme tel.
        Je vous souhaite en tout cas les meilleures fêtes, et vous remercie encore pour tous vos partages.

        1. Pas de problème. J’ai vu votre animation sur “dessine-moi un pixel”, elle est très bien faite. Bonne continuation et belles fêtes galactiques.

          1. Merci beaucoup ! Votre réponse est un grand plaisir et une fierté.
            De joyeuses fêtes à vous et aux vôtres.

  2. Bonjour,
    Permettez moi de vous faire part de mon admiration , quand à votre capacité de vulgarisation sur le sujet si complexe des lois de l’univers. J’aimerais connaitre votre position sur la densité de l’énergie du vide qui est mesurée par l’astrophysique à
    10exp moins 13 alors qu’en physique quantique elle est mesurée à 10exp120…. Différence énorme qui implique que l’une ou l’autre de ces mesure est fausse ..
    Cordialement
    MP

    1. Excusez la réponse tardive. Ce n’est pas la physique quantique en elle-même qui fait le calcul, mais son extension très problématique en théorie supersymétrique avec gravité. Et c’est clair qu’elle se trompe, puisqu’on en mesure la valeur cosmologique. A noter que dans certaines approches de gravité quantique beaucoup moins connues que la théorie des cordes, il n’y a AUCUN problème avec la valeur de la constante cosmologique.

  3. Vous dites qu’il s’agit d’une vue bien naïve de l’holographie appliquée à l’ensemble de l’Univers.
    Qu’en est-il alors d’une simple modélisation que l’image sous-tend? Que peut-on penser de la sphère de Riemann et sa projection imaginaire i²?
    Pouvez-vous traduire aussi simplement l’holographie universelle sous une autre forme abstractive??
    Qu’en est-il alors de la modélisation du big-bang?
    Est-ce également de l’art naïf???
    Ou faut-il chercher la cause de la naïveté dans le processus même de l’abstraction??
    Juste l’observation d’un non-spécialiste en physique ni mathématique.

    1. Merci de me lire, mais je ne suis pas sûr de bien avoir compris vos commentaires. Pour moi la naïveté de l’holographie appliquée à l’ensemble de l’univers est qu’il s’agit d’une hypothèse tirée par les cheveux à partir d’une théorie elle-même extrêmement spéculative – les supercordes – et probablement indémontrable. Sans compter qu’il faudrait une surface enveloppant l’univers pour y placer un hologramme…

      1. Bonjour,
        je faisais juste allusion au commentaire “wishfull thinking” sous l’infographie.
        L’avantage de l’hologramme permet de représenter également la notion de conscience et sa mémoire à l’égard du restant cosmologique et microcosmique quantique.
        C’est donc aussi le temps du sujet observateur qui est relativement mis en suspend par Albert Einstein: avec la notion philosophique de libre-arbitre et d’implication quantique dans la mesure: et d’abord sa reconnaissance puis ensuite la conservation du résultat en mémoire humaine.
        Sans être un spécialiste, je considère que la définition de l’Univers, c’est-à-dire la relation homme/cosmos, s’inscrit dans une plage “sustendue”; c’est-à-dire une forme descriptive située entre deux génératrices cérébrales où l’invariance de la lumière devient une résultante moyenne: en quelque sorte, la modélisation est représentée à l’image d’un disque laser.
        Elle évite donc le danger de la modélisation abusive, et renvoie vers le fait qu’on ne peut pas définir l’Univers sinon comme une abstraction ‘cérébrale”, bien avant celle de “célérale”, c’est-à-dire chère à toute la relativité d’Albert Einstein.
        Cette approche permet alors de développer la notion de transitivité du temps: comparable à trois ensembles mathématiques A,B,C. L’ensemble B sert de rotation causale entre Passé et Futur, où se trouve justement l’effectivité moyenne du rayon moyen de la lumière impliquée sur le disque: le Présent.
        La conséquence entraîne alors que la nature de la lumière mesurée et définie comme invariante ne représente plus la seule limite selon Einstein: mais qu’elle existe également grâce à un encadrement de reconnaissance et de participation cérébrale. ( +1; -1 avec 0 le rayon moyen de la vitesse-lumière )
        La nouvelle approche peut-être un peu trop simpliste permet donc d’envisager autrement par exemple le voyage dans le temps: car l’observateur participatif doit pouvoir s’impliquer comme un temps spécifique naturel, c’est-à-dire cérébral et cardio-respiratoire.
        Je ne suis pas tout à fait d’accord avec le commentaire de Thibault Damour qui dit qu’un voyageur du temps verrait la même pulsation cardiaque (60) que sur Terre en buvant un café ici ou dans une sorte fusée super-relativiste.
        Mon approche universelle de base ressemble donc un peu à l’infographie holographique: c’est pourquoi j’ai souhaité échanger un avis amical et constructif avec vous.
        Je vous remercie d’ailleurs pour votre réponse!
        Pour ma part, dans une approche systématique, j’ai développé un modèle d’Univers “conchoïdal”, c’est-à-dire qu’il ressemble à une enveloppe complexe laquelle cherche à unir la Relativité et les postulats quantiques: elle implique les notions de trou noir et trou blanc. C’est en visitant le blog d’Aurélien Barrau, que j’ai pris connaissance de cette symétrie que je trouve trop académique.
        J’ai cherché à l’agencer autrement: ça a porté son fruit!
        Elle reste à la disposition de n’importe quel chercheur!
        Pour le reste, et pour résumer mon premier commentaire, je faisais allusion à la problématique de l’abstraction mathématique: en tous les cas, celle que je considère comme un problème et une illusion de procédure rationnelle qui ne peut pas en même temps permettre le dépassement de l’homme inscrit dans sa propre réflexion résolutive: ici ou en déplacement relativiste.
        Difficile à expliquer!
        Merci! à bientôt!!

      2. Rebonjour Mr Luminet,
        est-il possible de vous communiquer une représentation théorique de l’Univers: “l’Univers Conchoïdal”.
        Je me doute que beaucoup de personnes cherchent à vous contacter dans ce genre d’expression et que votre temps de chercheur est limité.
        J’aurai souhaité partager ce travail de réflexion sous formes de schématiques systémiques:

        j’ai justement essayé de traduire un principe hologramme à partir d’une dimension spécifique, alors que moi-même je n’ai jamais été “fan” de cette idée: mais mon travail personnel de représentation m’a conduit à cette théorie.
        J’y évoque une forme de “détendeur ambivalent de Feynman-Minkowski”, c’est-à-dire une pirouette géométrique qui permet d’allier électrodynamique quantique avec la Relativité: et surtout le fait de la décohérence qui laisse une sorte d’indéterminisme dans l’univers.

        Pourrai-je avoir une adresse mail?
        Merci! Vous êtes un des rares à répondre au public: mais je peux comprendre que beaucoup de monde cherche des avis ou des partages.

        cyrilsaunieres@yahoo.fr

  4. Les trous noirs à “correspondance” quantique A et B pourraient justement représenter une surface complexe capable d’envelopper l’univers afin de créer le moteur “négatif” de l’hologramme: c’est-à-dire la “salle des machines”! Spéculation! Spéculation! Métaphysique exotique! Pourquoi pas!
    Je reste convaincu que si l’homme peut observer un trou noir par lui-même c’est bien parce qu’il dépasse la vitesse de la lumière autrement que la Célérité: sa mémoire hypothétiquement holographique ou autre va autrement plus vite que le cadre objectif du Cosmos…
    Le temps du sujet observateur reste primordial pour redéfinir notre relation universelle…

  5. Je ne comprends pas que la Physique actuelle n’accorde pas plus de place à l’importance d’un observateur dans n’importe quel type d’expérience qui est au départ une observation validée ou non validée.

    En effet, de manière générale, si on constate que notre Univers semble distribuer la Matière de manière ordonnée ou au contraire chaotique, la nature de notre conscience de son côté conserve dans tous les cas une invariance: celle de l’Attention.

    La clé de compréhension du Cosmos observable passe donc par nous “également”: je trouve qu’on devrait assigner davantage d’importance cruciale au niveau du signe “égal” mathématique et donc celle relative à n’importe quelle équation, y compris E=mC² et cette autre de la Relativité Générale.

    Je m’amuse à cette expérience de pensée:

    “Le disque de Rubistein”.

    Alexandre Rubistein cherche à comprendre sa place dans le cosmos avec lui-même.

    Il se tient debout sur un disque-plan qui exprime le cosmos: sans intention de mouvement minimaliste, c’est-à-dire sans volonté de vouloir interroger son environnement immédiat en relation avec la frontière de son enveloppe humaine “transpirable”, sa conscience conserve la possibilité de tourner sur elle-même sans résistivité par rapport au disque-plan.

    Il “annule” alors dans ce cas l’interaction avec le plan cosmologique, possibilité interprétée comme la Mémoire “auto-gravitationnelle”, à l’image d’un patineur sur glace capable de “condenser” à lui tout seul l’interaction avec le plan d’appui cosmologique ou mathématique.

    De son côté, le disque-plan cosmologique paraît sans vitesse ni dynamique pour l’instant.

    Dès lors que Rubistein excite le jeu de l’interrogation et donc celui de la réponse, sa vitesse de libération de la Mémoire se met à résister et donc à ralentir: Rubistein ne peut plus exister aussi librement partout sur le disque-plan. Il ne condense plus aussi librement sa vitesse de liberté globaliste.

    Rubistein devient alors tributaire du rayon R1 de ce plan et son intrication l’oblige à entrer dans une phase “d’intention radiale”, alors qu’il se conservait auparavant en terme “sagittal” de manière “auto-libre”.

    La conséquence de cette “intention” radiale est immédiate:

    du fait qu’il peut interroger le cosmos, il se met à “retenir” cette intention comme un temps de mémoire où il prend conscience du raisonnement qui tourne en boucle à travers un processus de réflexion plus ou moins mature et terminal, offrant en fait une réponse à sa question par rapport à la vélocité engagée.

    Cette phase radiale ouvre également à une modification du disque-plan: Rubistein qui a perdu son centre “auto-libre” et globaliste sur ce champ circulaire, constate alors que l’excitation concernant l’interrogation du disque-plan cosmologique le positionne de manière “différentielle”.

    En effet, en fonction de sa vélocité engagée pour connaître l’Univers en phase interactive et donc “réciprociviste”, Rubistein constate que le repère de centre O concernant le disque-plan cosmologique sur lequel il évolue en terme de conscience avant tout, se met à “s’évider”:

    Par conséquent, un centre “vide” O’ qu’il traduit par un second rayon R2 apparaît comme une nouvelle limite dynamique: il constate alors être passé en phase interactive “différentielle”.

    Plus Rubistein va aller vite ou de manière véloce sur ce disque, et moins il aura la possibilité de connaître l’amplitude globale du disque, car l’évidation R2 vient progressivement transformer le rayon radial R1.

    En effet, alors que l’auto-gravitation libre R0 se met à résister pour entrer en cycle de mémorisation interactive, le disque-plan projeté se met lui aussi à tourner en sens inverse et se courbe de manière analogue au processus d’une courbure espace d’Albert Einstein à l’image d’un “cornet courbe”.

    La conséquence est immédiate: Rubistein qui est entré en phase de Résistivité, doit éviter de “tomber” au sein du puits d’accélération central de ce disque cosmologique devenu courbe, si Rubistein veut continuer à pouvoir interroger le cosmos interactif et donc pouvoir conserver la possibilité du cycle de la Mémoire.

    Rubistein se tient alors toujours au niveau de la courbure la plus “normale” par rapport au plan-disque cosmologique, c’est-à-dire de manière la plus centrifuge:
    en revanche, il constate une dépréciation constante en fonction de la vélocité interactive qu’il a engagé dans cette interrogation avec ce plan.

    En effet, l’univers de ces réponses soumises à cet équilibrage “courbe” situé entre obligation centrifuge et centripète de sa propre vitesse libre d’auto-gravitation, lui fait constater que l’environnement perd de sa “pluralité” par rapport à la vélocité interactive proche de zéro qu’il connaissait à faible vitesse sur Terre par exemple.

    Rubistein constate et “constante” donc que l’environnement de plus en plus véloce s’ouvre à des formes “d’agrégats” ou de condensats concernant le plan-disque cosmologique: le puits de courbure assimilé au rayon R2 qui descend par rapport à R1 où Rubistein se tenait en totale liberté auto-gravitationnelle R0 semble être la cause de cette transformation de l’horizon universel observé en fonction de la vélocité engagée, tel un simple transfert de conscience soumise à une sorte de “dépression” de la pluralité cosmologique:
    l’horizon de conscience en fonction de la vitesse interactive engagée tend donc à s’unifier sous la forme d’une description qui annule l’aspect de pluralité des éléments observés.

    Rubistein constate alors des regroupements logarithmique qu’il explique comme la limite de sa résonance mémoire en fonction du raisonnement véloce toujours relatif à l’interactivité entre lui et la projection disque cosmologique:
    l’interaction s’applique comme une chute de potentiel complexe liée avant tout au cycle de la Mémoire entrée en phase intentionnelle et donc interactive.

    Rubistein conclue en fait que plus il engage une interaction véloce et intentionnelle sur ce disque, et davantage l’horizon cosmologique se fige en “agrégats” de substitution relative au transfert causé par le puits “réflexe” R2 et contraire, où le cycle de la Mémoire intentionnelle doit pouvoir toujours conserver une “constante” sur la nature interactive afin que la Mémoire puisse entrer en “réduction” de possibilité jusqu’à la limite centrifuge/centripète du processus, se résumant au facteur “ambivalent ” de la Masse cérébrale restée “neutre” au cours de ce voyage interactif et limite.

    Masse cérébrale qui ne peut qu’être inscrite indirectement qu’à travers le signe “égal” aux seins des équations de la Relativité Restreinte et Générale.

    Pour essayer d’exprimer une formule de conscience, il évoque alors les termes de Conductivité et de Résistivité équivalente qu’il place de manière inversement proportionnelle en limite minimale avec la simplicité algébrique la plus minimale: 1 et 0.
    Il formule alors: G/0 = 1/R qu’il résume par processus basique de la conscience universelle:
    “Plus Rubistein augmente la Résistivité interactive de l’observation, et moins il peut conduire lentement l’Attention vers le facteur zéro résumé à une auto-gravitation super-libre de la conscience, où l’Intention se place ensuite comme une substitution cosmologique limitative entrée en réduction à travers un cycle raisonné/résonateur de la massé-mémoire ambivalente. “

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