La Porte de l’enfer, un brasier dans le désert du Turkménistan (Voir mon blog du 2/6/2018) !
Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff devant la Porte de l’enfer, à Darwaza, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
La Porte de l’enfer, un brasier dans le désert du Turkménistan (Voir mon blog du 2/6/2018) !
Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff devant la Porte de l’enfer, à Darwaza, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
Dans la partie nord du Turkménistan, se développe la lagune de Kara-Bogaz (Kara-Bogaz-Gol, ce qui signifie en turkmène le « lac de la gorge noire »), la plus grande du monde. Elle mesure environ 150 x 100 km, soit une surface de 18400 km2, pour une profondeur très faible, comprise généralement entre 4 et 7 m. Elle est caractérisée par sa salinité exceptionnelle (35 % = 350 ‰, soit 350 grammes par litre !), 10 fois supérieure à celle de l’eau de mer (3,5 %= 35 ‰). Le sel y est d’ailleurs exploité industriellement. Elle communique, sur une longueur de seulement 200 mètres, avec la mer Caspienne. Celle-ci est paradoxalement relativement peu salée (12 ‰) car alimentée en eau douce par la Volga.
Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff, au bord de la lagune de Kara-Bogaz, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff, merci à Sylvain Chermette).
Dépôts de sels au bord de la lagune de Kara-Bogaz, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
Curieuse érosion en boules (1 mètre de diamètre environ) à Kemal Ata (ou Gaytyrmych Ata, lieu de pèlerinage), à 35 km de Gozli Ata (voir mon blog du 5/7/2018), au Turkménistan.
Kemal Ata, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
Au-delà du canyon de Yangykala au Turkménistan (mon blog des 30/6 et 3/7), on arrive à Gozli Ata, haut lieu de pèlerinage.
Canyon de Yangykala au Turkménistan, une symphonie en rose et blanc.
Canyon de Yangykala, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
Au Nord-Est des villes de Balkanabat et de Turkmenbashi au Turkménistan, en direction de la lagune de Kara-Bogaz, non loin de la mer Caspienne, se développe l’étrange réseau de canyons Yangisuw, une partie de l’ensemble de Yangykala qui mesure au total une centaine de kilomètres ! Des dépôts sédimentaires (argiles, calcaires, marnes) ciselés par l’érosion révèlent leurs strates blanches ou roses. « Yangy » signifie « écho », « kala » « forteresse » et « suw « eau ».
Canyon de Yangisuw, Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).
200 km de piste, « l’autoroute du désert », dans le Karakum au Turkménistan (voir mon blog des 2, 3, 4 et 9 juin 2018). On croise à plusieurs reprises « Ouzboy » un immense lac artificiel, de 100 km de long pour une largeur de 8 à 20 km, qui occupe l’ancien lit du fleuve Amou-Daria, qui se jetait jadis dans la mer Caspienne.
Ouzboy, Turkménistan : eau saumâtre et dépôts de sel (© J.M. Bardintzeff).
De nombreux volcans de boue existent dans la partie ouest du Turkménistan, en bordure de la mer Caspienne, en particulier dans la presqu’île de Cheleken (près de Hazar). Ils sont associés à des gisements d’hydrocarbures (gaz et pétrole), situés au niveau d’anticlinaux (plis géologiques).
Un volcan de boue dans la péninsule de Cheleken (© J.M. Bardintzeff).
La tchoumoutch est la plante emblématique du désert du Karakum au Turkménistan.
Escale pour la nuit dans le petit village de Baleychem au cours de la traversée du désert du Karakum au Turkménistan.
Baleychem, petit village du Turkménistan (© J.M. Bardintzeff).