Les Chroniques de l’espace illustrées (13) : Femmes en orbite

Ceci est la treizième de mes « Chroniques de l’espace illustrées ». Si vous souhaitez acquérir mon livre dans sa version papier non illustrée (édition d’origine 2019 ou en poche 2020), ne vous privez pas !

 

Femmes en orbite

Pionnière de la conquête spatiale, Valentina Terechkova est non seulement la première femme à être allée dans l’espace, mais elle reste, aujourd’hui encore, la seule femme à avoir effectué un vol solitaire en orbite. Son nom, pourtant, ne s’est pas véritablement inscrit dans l’histoire aux côtés de ceux de Iouri Gagarine ou Neil Armstrong.

Nous sommes le 15 juin 1963. Les Russes ont lancé conjointement les deux vaisseaux spatiaux Vostok 5 et 6 pour un vol jumelé. Dans l’un d’entre eux, la robuste Valentina Terechkova, parachutiste d’essai surnommée « la Mouette », établit la liaison radio avec son homologue masculin. « Nous naviguons à une distance rapprochée. Tous les systèmes de nos vaisseaux fonctionnent normalement. Nous nous portons bien. » Suivent les mots de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste : « On vous appelle “Mouette”, mais permettez-moi de vous appeler “Valia”. Je suis très fier qu’une fille de chez nous, une jeune fille du pays des soviets, soit la première à voler dans l’espace en possession des moyens techniques les plus perfectionnés. »

Une femme en orbite, c’est un choc pour l’opinion publique mondiale. Les Russes marquent un nouveau point dans la course à l’espace. Il faut néanmoins attendre dix-neuf ans pour qu’une seconde femme aille dans l’espace. Une Russe encore, Svetlana Savitskaya, qui en août 1982 passe une semaine à bord d’un vaisseau Saliout.

Qui a craqué?

L’agence spatiale soviétique a reconnu par la suite qu’une tentative d’accouplement humain avait eu lieu à bord, entre Svetlana et l’un des occupants de la station. Ils étaient quatre, on ne sait pas lequel fut l’élu… ou la victime ! Le test était d’essayer de concevoir le premier enfant de l’espace… De retour sur Terre, Svetlana déclara que pendant ce vol « elle s’était bien amusée ! », sans donner plus de précisions, et elle n’aborda plus le sujet par la suite. Elle était déjà mariée avec un pilote d’essai, avec lequel elle eut deux filles bien après l’expérience. Elle volera à nouveau en 1984, devenant aussi la première femme à effectuer une sortie dans l’espace.

Après sa sortie dans l’espace à bord de Saliout 7, Svetlana Savitskaya a poursuivi une carrière politique : en 1989, elle est devenue députée de l’URSS, ainsi que membre du Soviet suprême de l’URSS.

Les Américains, plus misogynes que les Soviétiques, n’ont envoyé leur première astronaute dans l’espace qu’avec la navette spatiale. Ce fut Sally Ride, astrophysicienne de profession, qui vola à bord de Challenger vingt ans après la Mouette.

Sally Ride, première astronaute américaine dans l’espace

Plus prude aussi, la Nasa démentit une rumeur faisant état d’une expérience sexuelle qui aurait impliqué une certaine Judith Resnik au cours de la mission Discovery en 1984. Le deuxième vol de Judith lui fut hélas fatal. Le 28 janvier 1986, la navette spatiale Challenger explose soixante-treize secondes après son lancement, tuant une autre passagère, la jeune et courageuse institutrice Christa McAuliffe, avec cinq camarades masculins. Le coup est rude pour l’Amérique, l’envol de passagers non professionnels dans les navettes sera ensuite interdit pour quelques années.

Joie de  Judith Resnik à bord du vol de la navette Discovery en 1984. Catastrophe un an plus tard dans  l’explosion de la navette Challenger

La physiologie féminine a été étudiée à bord de la station spatiale russe Mir, mais les sélectionnées ont été beaucoup moins nombreuses que les hommes, la station étant principalement adaptée à l’hygiène masculine. Le plus long séjour d’une femme à bord de Mir est le fait d’une astronaute américaine pour un vol de sept mois, juste devant celui de la Russe Yelena Kondakova, venue passer six mois pour encadrer la fin du vol « marathon » d’un an et deux mois du Dr Polyakov, en 1995. Elle est ressortie assez éprouvée de son séjour.

Yelena Kondakova est venue agrémenter les derniers mois  du séjour marathon de Valery Polyakov à bord de la station Mir.

Ces records sont en passe d’être battus puisque l’astronaute de la Nasa Christina Koch s’est installée en mars 2019 dans la Station spatiale internationale pour un séjour de onze mois.

À son retour le 6 février 2020, Kristina Koch détient avec 328 jours le record du plus long vol continu dans l’espace pour une femme. Franchement elle aurait mieux fait de rester là-haut plutôt que de revenir sur Terre en plein début de paranoïa covidienne.

La première et jusqu’à présent unique spationaute française a été la distinguée Claudie André-Deshays, médecin et biologiste. Elle a accompli une mission de seize jours dans la station Mir en 1996, puis une de neuf jours dans la station internationale en 2001. Remariée au spationaute Jean-Pierre Haigneré, elle a été nommée ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur en 2002.

1993 : Rencontre de Claudie André-Deshays avec son futur époux Jean-Pierre Haigneré, Cité des Étoiles, Russie.

Anousheh Ansari, pour sa part, a été la première femme touriste de l’espace. Âgée de 40 ans, cette Américaine d’origine iranienne s’est envolée en septembre 2006 pour dix jours. Prix du billet : 20 millions de dollars ! Certains mauvais esprits ont dit que c’était un peu cher pour s’envoyer en l’air.

Anousheh Ansari, femme d’affaires américano-iranienne et première touriste de l’espace.

Pour finir sur une note humoristique, l’astronaute américaine Heidemarie Stefanyshyn-Piper a réalisé en 2008 une première spatiale insolite : alors qu’elle effectuait une sortie extravéhiculaire dans le cadre d’une mission à bord de la navette Endeavour, elle a malencontreusement lâché sa trousse dans l’espace ! Il n’y avait pas de rouge à lèvres mais deux pistolets à graisse, un couteau à mastiquer et des moufles…

Heidemarie laisse échapper sa trousse dans l’espace lors de la mission STS115

12 réflexions sur “ Les Chroniques de l’espace illustrées (13) : Femmes en orbite ”

  1. Bonjour!

    Il y a cinquante-huit ans “la mouette” s’en est allée, là-haut, et d’autres ont suivi, telle celle dont le prénom et le nom en font par anagramme “la chaire du génie”.

    La mouette d’ici-bas, mise en scène, soixante-sept ans plus tôt au théâtre de Saint-Petersbourg, nous revient en mémoire.

    La dame n’a pas changé, ni le lac ni le chasseur.

    Et femmes en orbite de regarder de haut “Cet os sacré que ronge l’être humain.” Forts de cette observation, le professeur et le pianiste en ont repris les lettres pour affirmer, en pensant aux “Cahiers” d’E.Cioran, que “La terre est une charogne cosmique.”

    Qui va jeter le promontoire, piquer le croquant au talon pour que s’envolent mille colombes à tous les soleils levants?

    L’ingénieur dans son laboratoire de la NASA qui applaudit à tout rompre le départ de la fusée? Le retraité des campagnes qui fait un livre pour raconter sa vie d’ouvrier agricole et de cheminot? Le chroniqueur qui nous permet en cet espace d’écrire un mot?

    De haut en bas, tout cela nous indiffère.

    N’est-ce pas, femme Narsès?

    Kalmia

  2. “Qui va jeter le promontoire, piquer le croquant au talon pour que s’envolent mille colombes à tous les soleils levants?”

    est poétique et encourageant.

    “De haut en bas, tout cela nous indiffère.”

    est strict et décourageant.

    Et c’est la même personne qui parle, Kalmia… mais qui est Narsès ?

  3. Bonsoir!

    Il y a cent vingt-six ans, jour pour jour, naissait une femme de l’air :

    Adrienne Bolland, l’aviatrice de la cordillère des Andes.

    Vous posez une bonne question Monsieur Bardou.

    On peut vous répondre par la conclusion d’une pièce de théâtre de Jean Giraudoux, jouée pour la première fois au théâtre de l’Athénée, le 13 mai 1937.

    “_ Electre : Demande au mendiant. Il le sait.

    _ Le mendiant : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s’appelle l’aurore.” (Rideau et fin de citation)

    Les roses blanches d’Athénée se sont fanées et l’indifférence se trouve désormais dans l’attrait du vide.

    Et là, on peut tomber à pic sur E.Cioran et M.Blanchot, revisités par Georges Sebbag.

    Plonger tête baissée en ce ” blanc inconnu sous clé stricte” sans la révélation de son anagramme, c’est courageux!

    Le saut aérien et poétique de Gaston Bachelard n’est pas le Splash des soirées de télévision.

    Il y a de l’air dans les songes et de l’eau dans les rêves.

    Alors on peut toujours garder raison et une tête aussi, piquée ou non!

    Jacques

  4. Bonjour, Des pirouettes d’un certain genre dans l’espace sans gravité? Je lisais nana au lieu de Nasa. Le temps passe avec une note d’enthousiasme à la lecture de vos billets . Je serais curieuse de savoir ce que cela a transformé dans leur corps, leur vision du monde et leur vie tout court. Sous votre plume inédite, cela nous captiverait. Merci de votre public.

  5. Bonjour à tous!

    Un très beau billet, comme d’habitude, avec ses femmes en orbite.

    Et des commentaires originaux, toujours aussi énigmatiques.

    Si “l’inconscient est un lac obscur” on dira que l’anagramme mentionnée par Jacques y a sa place. Brisons là.

    Retournons plutôt à nos femmes qui s’envoient en l’air pour s’amuser.

    Ce verbe est beau, car toute vraie pensée s’amuse.

    Un croquant rencontré, hier, sur la place d’Antraigues, m’a dit :

    “Ces bonnes femmes qui montent en haut avec des fusées ne nous rapportent rien, codal, de leurs galipettes spatiales!

    Elles feraient mieux de rester en bas à apprendre leurs filles à faire la soupe.”

    Et le bonhomme repartit sur ces mots, fleur aux dents, en fredonnant une chanson de Jean Ferrat.

    Nos sociétés de consommation s’affairent dans les espaces commerciaux avant la Noël, un mythe censé fêter la naissance d’un enfant.

    “Gloria in exelcis deo”

    Mais dites-moi, Monsieur Luminet, et vous autres qui savez tant de choses, où trouver cet esprit d’enfance entouré de ciel bleu et qui, dans un message personnel, respire une certaine gaieté? (Deuxième message personnel dans “Le goût de l’avenir” de Jean-Claude Guillebaud)

    Je viens de le chercher dans l’article de Dimitry Bulatov reçu, ce matin. Il y est question de communication erotico-stellaire, d’abeilles et de piano. Et dans ces consciences planétaires, c’est l’art du possible que l’on peut présumer.

    Pour tout vous dire, je n’ai pas trouvé un seul mot d’amour pour embellir le temps qui court.

    Décidément, on s’amuse bien dans les laboratoires où les savants sont bien payés.

    Dans la nature, si laboratoire, il y a, ce n’est peut-être pas la même chanson…

    Ite missa est. “La messe de minuit” approche et dans ses lettres, il y a “Le matin du Messie”

    On peut toujours rêver sur notre vieille terre mais je demande à voir la force de la nature, si l’esprit est là.

    Bonne journée

    Gérard

  6. #”Pour tout vous dire, je n’ai pas trouvé un seul mot d’amour pour embellir le temps qui court.”

    Mais ce qu’on fait de mal n’est-il pas souvent fait au nom de l’amour ?

    Il était une fois une “émothèque” dans laquelle les émotions sont rangées comme des livres dans une bibliothèque. On n’ouvre pas les “émos”, mais on voit leurs contours et on sait ce qu’ils contiennent en en sentant le “poids”. Surtout ne rien lire dedans si tu veux une forme, ô mendiant. Un émos s’ouvrira toujours en toi, mais ce ne sera pas ta et notre défaite, ce sera un impersonnel.

    Innocent comme toi si tu t’es vu page blanche
    Ou comme l’aurore encore vierge, naïve épouse

  7. Bonjour!

    J’ai pris plaisir à lire ce billet et les commentaires qui suivent.

    J’imagine que ces dames de haute volée eussent aimé son contenu, si là-haut, le blogue s’y laisse découvrir.

    Loin des Nana – jument et courtisane de Zola – et plus près sans doute de l’Éros transfiguré d’un voyageur contemporain,

    nos modernes aventurières ont peut-être une pensée pour une poétique de l’espace, qui sait!

    “Que m’importent les fleurs et les arbres, et le feu et la pierre, si je suis sans amour et sans foyer ! Il faut être deux – ou, du moins, hélas ! il faut avoir été deux – pour comprendre un ciel bleu, pour nommer une aurore ! Les choses infinies comme le ciel, la forêt et la lumière ne trouvent leur nom que dans un cœur aimant. Et le souffle des plaines, dans sa douceur et dans sa palpitation, est d’abord l’écho d’un soupir attendri. Ainsi l’âme humaine, riche d’un amour élu, anime les grandes choses avant les petites. Elle tutoie l’univers dès qu’elle a senti l’ivresse humaine du tu.”( Extrait de la merveilleuse préface de Gaston Bachelard, du livre de Martin Buber “Je et tu”)

    Belle envolée littéraire, certes, mais une capsule spatiale n’est pas un boudoir et l’espace intérieur de l’Homme n’a peut-être pas dit son dernier mot dans la galaxie des rêves…où ces filles de l’air tutoient les étoiles.
    Tutoyer un “profane spécial” (1), ici-bas, “comme un prêtre dans la mine” (2) qui aime bien Inigo, c’est une autre histoire, Messires!
    Monsieur Bardou, il n’est pas dit qu’aux noces transcendantales de l’espace et du temps chantées, à l’apex de l’abstraction, par Monsieur Serres dans sa philosophie des corps mêlés, la naïve épousée portât la robe nuptiale…De Rerum et autres sentiments où votre bon mot trouve sa place, est un recueil de proses poétiques. Une émotion + une équation font une chanson, écrit l’auteur de “L’espérance folle”. Et, en cet espace, il est un pronom en titre que l’on peut qualifier d’impersonnel.
    Qui l’orra, votre honneur, dans ses ténèbres extérieures?

    Gérard

    (1) Anagramme de ” le pape François”
    (2) Anagramme de “Emmanuel Macron, président”

  8. Bonjour!

    Je serais tentée de dire, eh bien, les amis revenons sur terre!

    A la lecture de commentaires qui sortent de l’ordinaire et nous font tourner la tête, on a envie de s’offrir un petit extra, imaginaire, cela s’entend!

    A l’école de l’artiste et du professeur, j’ai connu une réplique entre un cosmonaute et sa femme qui rêve de quitter ses fourneaux.

    Lui, en haut :

    – Féministe

    Elle en bas :

    – Mollasson intersidéral

    Lui enfin :

    – Hargneuse.

    Une réplique en quatre mots dont les trente-neuf lettres permutées découvrent cette assertion:

    “les histoires d’amour finissent mal en général”

    Mais quel mot juste à mettre sur orbite pour que notre pauvre monde, enfin, tourne rond?

    Merci d’avance de votre réponse.

    Kalmia

  9. Bonjour!

    Un mien ami va bientôt s’aventurer en Guyane, à plus de sept mille kilomètres de chez lui, et assister au lancement du télescpope spatial James-Webb. Pour quoi faire?

    Nelly Lesage, journaliste scientifique répond :

    “Le télescope spatial James-Webb (JWST) doit bientôt quitter la Terre ferme, afin d’observer les prémisses de notre Univers. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la mission du digne successeur de Hubble.”
    Combien ça coûte?
    Réponse de Madame Lesage :

    “Le coût total du télescope est estimé 9,7 milliards de dollars, soit 8,2 milliards d’euros. Depuis les débuts du projet, ce budget a été régulièrement revu à la hausse.

    La Nasa mentionne participer au coût total du JWST à hauteur de 7,998 milliards de dollars. Elle estime que les cinq premières années d’exploitation de l’observatoire, additionnées à deux années nécessaires à l’exploitation de ses données, engendreront un coût supplémentaire de 8,835 milliards de dollars — sachant que le JWST pourra peut-être fonctionner plus longtemps.”

    Ces derniers jours, quelque deux cent mille retraités agricoles français recevaient une lettre signée par un ministre et un secrétaire d’Etat, par laquelle était annoncée en termes clairs une revalorisation de leur montant de pension de retraite agricole. Revalorisation formelle non négligeable qui, cependant ne permet pas aux bénéficiaires de dépasser le seuil de pauvreté, à savoir 1063 euros par mois.

    Et dans cette épître ministérielle, non dénuée de quelques perles grammaticales, en date du 22 novembre 2021 et signée conjointement par Monsieur Julien Denormandie et Monsieur Laurent Pietraszewski, on peut lire :

    “Le Gouvernment entend ainsi exprimer sa profonde reconnaissance envers la profession agricole, essentielle à notre Nation.”

    Le jour de la réception de ce courrier postal, Monsieur Pietraszewski s’exprimait en ces termes, à la télévision :

    “La France de l’avenir, la France que nous aimons, c’est celle de Thomas Pesquet”

    Monsieur Pesquet gagne environ dix mille euros par mois. Ce sympathique astronaute a aussi besoin de se mettre quelque chose sous la dent, sur la terre comme au ciel pour que son corps puisse s’animer.

    Dans un beau livre de Mme Brune et de M. Luminet “Bonnes nouvelles des étoiles”, publié en 2009, on peut lire pages 320 et 321 :

    “Un jeune recruté Bac + 11 : traitement brut mensuel de 1967 euros.

    ” Et de s’exlamer:

    “Que l’on ne s’étonne pas de la désaffection des filières scientifiques par les jeunes!”

    J’en connais plus d’un pauvre paysan qui pourrait se payer de beaux voyages avec une telle somme!

    Alors riche d’un côté et pauvre de l’autre, c’est toujours la même chanson.

    A l’intérieur des terres, le cri du bûcheron réclamant sa cognée ne trouve pas d’écho du côté de Jupiter et le laboratoire (1978) mis en exergue par une citation de Monsieur Lévinas dans le livre susmentionné, ne nous apprend strictement rien sur celui – non localisable – trouvé dans la conclusion d’une préface inédite (1977) d’un projet écrit pour le peuple français.

    On rêve d’une idée, au ras des pâquerettes, qui élève et rassemble…

    Bien à vous

  10. Observations:

    Bien lu ce dernier commentaire où je trouve un non-sens dans le propos de Mme Lesage. Icelle parle des “prémisses de l’univers”.

    Prémisses…Quèsaco? Le propositions d’un syllogisme, nous dit le dictionnaire.

    Je découvre la même graphie : les “prémisses de la monnaie” dans l’allocution du Président de la république, Monsieur Macron. (Voir son allocution en hommage au Président Valéry Giscard d’Estaing, sur le site officiel de l’Élysée, en date du 3-12-2020.)

    D’où ce syllogisme :

    “Prémisses” dans les deux cas susmentionnés est une une graphie fautive.

    Et dans le prononcé qui fait foi de l’allocution présidentielle, rien ne permet d’affirmer que la graphie est justement utilisée.

    D’où ma conclusion : on a écrit malencontreusement prémisses au lieu de prémices.

    Science et politique où l’on trouve des Immortels, ont du pain sur la planche pour mettre de l’ordre dans notre belle langue française.

    Les Immortels sont des hommes – les hommes sont mortels – donc les Immortels sont mortels.

    Autrement dit, vivant…parmi nous.

    Kalmia

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