Et, d’heure en heure aussi, vous vous engloutirez / Ô tourbillonnements d’étoiles éperdues / Dans l’incommensurable effroi des étendues, / Dans les gouffres muets et noirs des cieux sacrés !
Et ce sera la Nuit aveugle, la grande Ombre / Informe, dans son vide et sa stérilité, / L’abîme pacifique où gît la vanité / De ce qui fut le temps et l’espace et le nombre.
Leconte de Lisle, Dernière vision (1862)