Les plantes ont un rapport étonnant avec les mathématiques, hasard ou nécessité ? Je vous laisse juger.
Suite de Fibonacci
Léonard de Pise, dit Fibonacci, a créé sa suite comme un simple exercice d’arithmétique :
Un homme met un couple de lapins dans un lieu isolé de tous les côtés par un mur. Combien de couples obtient-on en un an si chaque couple engendre tous les mois un nouveau couple à compter du troisième mois de son existence ?
Le calcul est simple, la suite donne : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, etc. Chaque nombre est la somme des deux qui le précèdent.Cette règle a fasciné au-delà de l’exercice. De plus, on la retrouve souvent dans la nature. En voici quelques exemples.
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Cette suite se retrouve plus souvent dans le décompte des pétales des fleurs. La seule façon de les compter est malheureusement de les effeuiller …
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La géométrie, des rosaces à la sphère
Après l’arithmétique, nous trouvons la géométrie avec des rotations surprenantes et des développements en sphère.
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Intersection d’un cercle et d’une droite dans la toundra
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Cette plante de la toundra groenlandaise présente deux formes géométriques simples : un cercle et une droite. Le cercle est naturel. Il correspond au développement de la plante dans toutes les directions à partir d’une graine, mais pourquoi a-t-elle dépéri d’un seul côté d’une droite ?
Les mathématiques savent toujours nous surprendre. En plus, elles sont omniprésentes et c’est ça le grand mystère des mathématiques pour moi.De la part d’un non-mathématicien.