La flamme olympique a traversé Paris les 14 et 15 juillet 2024. Une immense fête populaire, familiale et bon enfant.
La flamme olympique à Paris, rue du Faubourg-du-Temple (11e arrondissement), le 15 juillet 2024 vers 20h20 (© J.M. Bardintzeff).
La flamme olympique a traversé Paris les 14 et 15 juillet 2024. Une immense fête populaire, familiale et bon enfant.
La flamme olympique à Paris, rue du Faubourg-du-Temple (11e arrondissement), le 15 juillet 2024 vers 20h20 (© J.M. Bardintzeff).
La 4e édition du « Salon du livre – Sylvaine Lebon » de Fécamp (76400) s’est déroulé, dans une super ambiance, les samedi 6 et dimanche 7 juillet 2024 (voir mon blog du 1/7/2024).
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, présente ses livres au Salon du livre de Fécamp, 7/7/2024 (© J.M. Bardintzeff).
Lors de la croisière exceptionnelle, qui s’est déroulée du 11 au 24 avril 2024, en Macaronésie, de Dakar (Sénégal) à Funchal (Madère), nous étions trois conférenciers « grands invités » à bord du navire Exploris One :
Jacques-Marie Bardintzeff (volcanologue, géologue, conférencier, professeur, auteur)
Michel Chandeigne (auteur, éditeur, conférencier)
Gilles Dawidowicz (géographe, planétologue, écrivain scientifique)
Les trois conférenciers, de gauche à droite : Gilles Dawidowicz, Jacques-Marie Bardintzeff et Michel Chandeigne, le 23 avril 2024 à Deserta Grande dans l’archipel de Madère, sur la « fajã » (plateforme d’éboulement). On voit les « dykes » dans la falaise en arrière-plan (© J.M. Bardintzeff).
Le dragonnier est un « arbre » assez étonnant, endémique de la Macaronésie (Cap-Vert, Canaries, Madère).
Dragonnier dans le Parc naturel de Monte Gordo, dans l’île de Sao Nicolau au Cap-Vert, 15 avril 2024 (© J.M. Bardintzeff).
La 4e édition du « Salon du livre – Sylvaine Lebon » de Fécamp (76400) se déroulera samedi 6 juillet (14h-18h30) et dimanche 7 juillet 2024 (10h-12h et 14h-18h), à l’ex-EMAP (École Municipale d’Arts Plastiques), au 27 Boulevard Albert 1er.
Superbe jardin botanique de Madère, où se côtoient plantes et arbres, de Macaronésie ou d’ailleurs.
Dans le jardin botanique de Madère, le 24/4/2024 : deux plans de Beaucarnea recurvata (Beaucarnéa), surnommé aussi « Pata de elefante » (Pied d’éléphant). En contrebas, la ville et le port de la capitale Funchal (© J.M. Bardintzeff).
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Notre navire “Exploris One”, parti de Dakar le 12/4/2024, arrive à Madère, terme de la croisière, le 23 avril 2024.
L’île de Madère de nuit, vue depuis la navire « Exploris One » le 23 avril 2024 (© J.M. Bardintzeff).
Le tephra (téphra) de Rocourt est un niveau de retombées volcaniques, qui recouvre une bonne partie de la Belgique (Rocourt est une localité belge) (Juvigné, 1993), daté entre 78 000 et 80 000 ans. Son origine est très probablement la province volcanique de l’Eifel en Allemagne mais sa localisation précise reste ignorée.
Deux localités sources possibles avaient été proposées : Dreiser Weiher et Pulvermaar, situés dans l’Eifel ouest. Mais ceci ne semble pas correspondre à la réalité. En effet le tephra de Rocourt est caractérisé par la présence d’orthopyroxène et d’amphibole en grande quantité ce qui n’est pas le cas de Dreiser Weiher et Pulvermaar. Inversement, ceux-ci contiennent des olivines et des clinopyroxènes calciques (fassaïtes) inconnus à Rocourt.
Notre article tout récent :
Juvigné É., Pouclet A., Pirson S. et Bardintzeff J.M. (2024) – Reappraisal of the volcanic source of the Rocourt Tephra, a widespread chronostratigraphic marker aged ca. 78-80 ka in Western Europe. Bulletin of Volcanology, 86, 66, 1-8, accepté le 9/6/2024, en ligne depuis le 22/6/2024 :
https://link.springer.com/article/10.1007/s00445-024-01756-2
La figure 1 de l’article (Juvigné et al., 2024), légèrement modifiée. L’extension du tephra de Rocourt (en violet), du tephra d’Eltville (24 300 ans, en vert) et les trois lobes des retombées du Laacher See (12 900 ans, en rouge). Localisations de l’Eifel est (EEVF) et de l’Eifel ouest (WEVF) contenant Dreiser Weiher (Drw) et Pulvermaar (Pvm).
Les hyaloclastites sont des cendres émises par des volcans sous-marins. Elles sont donc gorgées d’eau et s’altèrent en palagonite (verre hydraté altéré) jaune clair. De telles hyaloclastites affleurent à Deserta Grande, une des trois îles Desertas, au sud-est de Madère (voir mon blog du 20/6/2024 et du 21/6/2024).
Un bloc de hyaloclastite jaune clair sur la « fajã » (plateforme d’éboulement) de Deserta Grande, le 23 avril 2024. À l’arrière-plan, des dykes verticaux (de couleur grise) bien visibles dans les produits rouges de retombées volcaniques (tephra) (© J.M. Bardintzeff).
Un dyke est un filon d’alimentation d’un volcan, par où transite le liquide magmatique. Puis le liquide se solidifie en roche. Le filon est ensuite dégagé par l’érosion et apparaît dans le paysage.
Des dykes spectaculaires sont visibles dans les falaises de Deserta Grande, une des trois îles Desertas, au sud-est de Madère (voir mon blog du 20/6/2024).
Dykes verticaux (de couleur grise) bien visibles dans les produits rouges de retombées volcaniques (tephra) à Deserta Grande, le 23 avril 2024. Au premier plan, la base scientifique construite sur la « fajã » (plateforme d’éboulement) (© J.M. Bardintzeff).