À 20 km à l’Est de Nagano (Honshu, Japon), à « Jigokudani Monkey Park » (ou Yudanaka Spa), des singes nous font un accueil sympathique !
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, fait ami-ami avec un singe sympa à Yudanaka Spa (© J.M. Bardintzeff).
À 20 km à l’Est de Nagano (Honshu, Japon), à « Jigokudani Monkey Park » (ou Yudanaka Spa), des singes nous font un accueil sympathique !
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, fait ami-ami avec un singe sympa à Yudanaka Spa (© J.M. Bardintzeff).
Un voyage au Japon a été organisé, du 19 juillet au 2 août 2017, par l’association Atlace (logistique : Denice Moreau, conseiller scientifique et pédagogique : Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue) (voir mon blog du 18/10/2016 et les posts quasi quotidiens depuis le 8/8/2017). De nombreux volcans ont été approchés, escaladés.
Le groupe Atlace à l’assaut du Komagatake, à Hokkaido, Japon (© J.M. Bardintzeff).
Le grand ensemble volcanique Toya s’est effondré il y a 110 000 ans en une caldeira de 10 km de diamètre, remplie en grande partie par le lac Toya aux eaux pervenche.
Le lac Toya et son île centrale Nakajima, à Hokkaido, Japon. À l’arrière-plan, à gauche, le cône parfait du mont Yotei surnommé le « Fuji du Nord » (© J.M. Bardintzeff).
Les nombreux volcans actifs japonais sont étroitement surveillés par le biais de stations disposées sur les édifices et reliées aux observatoires.
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, contemple une station de surveillance volcanologique sur les flancs de l’Usu, à Hokkaido, Japon. Elle renferme de nombreux capteurs, dont un capteur lumière, un capteur son, 2 webcams. Le petit dôme blanc au sommet de la station permet de transmettre les données à l’observatoire. Les dômes de lave de l’Usu (voir mes blogs des 26 et 27/8/2017) sont visibles à l’arrière-plan (© J.M. Bardintzeff, merci à Julien Monteillet).
De nombreux dômes ont surgi sur le volcan Usu dont le plus haut est le O-Usu (733 m, voir mon blog du 26/8/2017). Il y en a de tous les types !
Différents dômes de l’Usu, à Hokkaido, Japon. De gauche à droite : Ko-Usu (en forme de cône tronqué, à gauche), Usu-shinzan au milieu, O-Usu à droite. Au premier plan, à droite, le cratère Ginnuma et à l’arrière-plan, à gauche, le mont Yotei (le « Fuji du Nord ») (© J.M. Bardintzeff).
Le volcan Usu, dans l’île d’Hokkaido au Japon, est souvent actif. La dernière fois en 2001. En 2000, des lahars ont fait des dégâts importants. De nombreux dômes s’y côtoient.
Le dôme de lave visqueuse O-Usu et le cratère Ginnuma, à Holkkaido, Japon (© J.M. Bardintzeff).
C’est l’histoire extraordinaire du Showa-shinzan dans l’île d’Hokkaido au Japon. Le 23 décembre 1943, tout près du volcan Usu, des séismes sont ressentis et le sol, planté de céréales, se soulève ! Six mois plus tard, le 23 juin 1944 il domine de 150 m son niveau initial, perturbant la nappe aquifère et entrainant des inondations ! Une éruption explosive débute alors, qui dure jusqu’à fin octobre 1944. Elle est suivie d’une phase effusive qui dure un an (soit presque jusqu’à fin 1945), avec la surrection d’un dôme, qui perce le sol et se soulève de 125 m supplémentaire, soit 275 m de gain d’altitude total depuis le début de l’événement.
Le Showa-shinzan culmine à 398 m et il libère toujours des fumerolles.
Le dôme de lave visqueuse du Showa-shinzan à Holkkaido, Japon (© J.M. Bardintzeff).
Le Tarumai, appelé aussi Tarumaeyama ou Tarumaesan, est un volcan très actif de l’île d’Hokkaido au Japon. Il culmine à 1041 m.
Un dôme de lave visqueuse, haut de 134 m, a surgi en 1909. Il libère encore des fumerolles.
Le dôme de 1909 du Tarumai à Hokkaido, Japon (© J.M. Bardintzeff).
Près de Jigokudani, la « vallée de l’Enfer » (voir mon blog du 21/8/2017), à Oyunuma, s’échappe une rivière chaude où il fait bon « patauger ».
La rivière chaude de Oyunuma à Hokkaido, Japon (© J.M. Bardintzeff).
Coup de cœur pour René Mistral, un champion et un ami.
Entre les années 60 et 70, René Mistral était un bon coureur cycliste du Comité Dauphiné-Savoie. Avec mes parents et ma sœur, on allait l’applaudir le dimanche lors des épreuves régionales de cyclo-cross. Il attaquait dès le départ, dynamitait la course, « Allez René ! ».
Un dimanche de décembre des années 1960 (exactement le 18 décembre 1966), au cyclo-cross d’Uriage. René Mistral (le fameux maillot à damiers Peugeot) attaque dès le premier tour, devant Claude Charbonneau (Libéria). J’ai immortalisé l’instant, un peu f(l)ou, avec le « Kodak » de mon père ! (© J.M. Bardintzeff).
Ses bons résultats le conduisent dans l’antichambre de la prestigieuse équipe professionnelle Peugeot. Las… une dramatique chute à vélo dans la descente de Laffrey le 1er avril 1969, blessures multiples, il faut l’amputer d’une jambe.