Archives pour l'étiquette Nouvelle-Zélande

Le geyser Lady Knox en Nouvelle-Zélande

Lady Knox est un célèbre geyser dans la zone thermale de Waiotapu en Nouvelle-Zélande. Naturellement, il jaillit tous les 2 ou 3 jours. Mais son explosion est artificiellement déclenchée chaque jour à 10h15 pour la grande joie des spectateurs. 300 grammes de « savon » (en fait du Neodol, un alcool tensioactif biodégradable qui modifie les propriétés de l’eau chaude) sont jetés dans le geyser, qui envoie alors une gerbe de 20 m de haut !

La majestueuse gerbe d’eau liquide et vapeur du geyser Lady Knox en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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La fissure éruptive du Tarawera en Nouvelle-Zélande

La fissure éruptive du Tarawera dans le massif volcanique Okataina en Nouvelle-Zélande, longue de 17 km, présente un alignement de dômes et de cratères. Elle a été le siège d’une éruption basaltique explosive majeure les 10-11 juin 1886, suivi d’un prolongement d’activité jusqu’au mois août.

L’impressionnante fissure éruptive du Tarawera dans le massif volcanique Okataina en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Des bulles dans la mare, Orakei Korako, Nouvelle-Zélande

Dans la zone (géo)thermale de Orakei Korako en Nouvelle-Zélande (mon blog du 5/7/2020), de nombreuses mares de boue, bouillantes : les bulles y éclatent à cœur joie !

Des bulles éclatent à la surface d’une mare de boue, dans la zone (géo)thermale de Orakei Korako en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

Une mare de boue à Orakei Korako en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Orakei Korako, zone thermale en Nouvelle-Zélande

Orakei Korako (« la vallée cachée ») est une zone (géo)thermale située au nord de Taupo (voir mon blog du 19/6/2020) au bord du lac Ohakuri, dans l’île nord de la Nouvelle-Zélande. On y accède en bateau. Des sources pétrifiantes, de la vapeur, des mares de boue, des couleurs improbables (vert = arsenic ? orange = antimoine ?)…

Orakei Korako, une zone thermale en Nouvelle-Zélande ; des couleurs improbables (© J.M. Bardintzeff).

Orakei Korako, une zone thermale en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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La centrale géothermique de Wairakei, Nouvelle-Zélande

La géothermie est l’exploitation de la chaleur du sous-sol. On parle aussi d’énergie géothermique (voir mon blog des 1/12/2016, 9/2/2019, 6/5/2019, 11/5/2019).

La centrale géothermique de Wairakei en Nouvelle-Zélande, fonctionnelle depuis 1958, a été l’une des plus importantes du monde. Elle se situe à 8 km au nord de la ville de Taupo, bordant le lac du même nom (voir mon blog du 19/6/2020). Près de 300 forages y ont été réalisés sur un champ de 20-25 km2, pour capter la vapeur d’eau à 230-260 degrés vers 2 km de profondeur. Cette vapeur fait tourner des turbines pour fabriquer de l’électricité. Elle fournissait une puissance de 175 MW.

En 2014, le relais a été pris par la centrale géothermique de Te Mihi, de puissance équivalente, située à 4 km au nord-ouest.

La centrale géothermique de Wairakei en Nouvelle-Zélande, fonctionnelle, en 2009 (© J.M. Bardintzeff).

La centrale géothermique de Wairakei en Nouvelle-Zélande, en 2009 (© J.M. Bardintzeff).

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Lac Taupo et supervolcan en Nouvelle-Zélande

Le lac Taupo, en Nouvelle-Zélande, n’est pas un lac comme les autres ! Il occupe en effet une caldeira (immense cratère d’effondrement) résultant d’une explosion cataclysmale du volcan Taupo.

Le lac Taupo a un diamètre de 20 km. La caldeira, encore plus grande, avec un diamètre de 30 km, s’est formée à la suite de l’éruption « Oruanui ». Celle-ci, datée de 25 360 ans, a libéré 1170 km3 de matériaux volcaniques : il s’agit donc d’une super-éruption et le Taupo mérite le nom de supervolcan.

Une rive un peu mystérieuse du lac Taupo en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

Le lac Taupo en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Volcan Ruapehu, Nouvelle-Zélande

Le volcan Ruapehu se situe non loin du Ngauruhoe (mon blog du 15/6/2020) dans le parc national du Tongariro en Nouvelle-Zélande. Il culmine à 2797 m et son sommet est souvent enneigé ; d’ailleurs une station de ski a été installée sur ses flancs (télésiège de Whakapapa). Un lac d’acide occupe son cratère principal mais il y a aussi cinq autres cratères adjacents.

Le volcan Ruapehu en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Volcan Ngauruhoe, Nouvelle-Zélande

Depuis l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande (voir mon blog des jours précédents), il est commode de rejoindre l’île du Nord par le ferry « Interislander » : 3 heures pour 83 km de voyage en mer, entre Picton et Wellington.

L’île du Nord, appelée aussi « l’île fumante », est volcanique, contrairement à l’île du Sud.

Rendez-vous avec un premier volcan, le Ngauruhoe, un cône majestueux, qui culmine à 2291 m (environ 900 m de hauteur pour le cône lui-même). Il fait partie du massif du Tongariro dans le parc national du même nom.

Le cône tronqué du Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande, poudré de neige. Au premier plan, des moutons paissent paisiblement (© J.M. Bardintzeff).

Le volcan Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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