La célèbre épreuve cycliste Paris-Nice, surnommée la « course au soleil », est partie dimanche 4 mars 2018. La première étape conduisait les coureurs de Chatou à Meudon. La fin d’étape était corsée avec 2 km de montée (moyenne 5,4 %, passage à 12 % ?), par la route des gardes puis l’avenue du château pavée, pour une arrivée devant l’observatoire astronomique. Arnaud Démare, champion de France, a gagné « au finish ».
À 100 mètres de l’arrivée, Arnaud Démare (maillot tricolore, Groupama-La Française des Jeux) est encore dans la roue de Gorka Izagirre (Bahrain Merida). Il le « sautera » sur la ligne pour quelques 6 millimètres, soit trois dix-millièmes de secondes ! Derrière, on reconnait de gauche à droite : Christophe Laporte (Cofidis, qui finira 3e), Julian Alaphilippe (Quick Step, 6e), Tim Wellens (Lotto Soudal, 4e), Mike Teunissen (Sunweb, 5e) (©J.M. Bardintzeff).
À Meudon, Arnaud Démare a revêtu le maillot jaune de leader de Paris-Nice. À gauche, M. Denis Larghero, maire de Meudon (©J.M. Bardintzeff).
La colline de Meudon est constituée d’un calcaire, de type craie, daté du Campanien (entre 72,1 et 83,6 millions d’années, Crétacé supérieur). La craie, transformée en « blanc de Meudon », a été exploitée au XIXe siècle comme en témoignent les nombreuses carrières souterraines. Les coureurs ont donc roulé au-dessus de ces cavités, probablement sans le savoir (?).
Une craie de même type forme les falaises d’Étretat (voir mon blog du 14/12/2016).
De gauche à droite : Franck Deruère, Directeur Général des Services Techniques de la ville de Meudon, Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, Jade Bardintzeff, le 18 février 2014, devant une des entrées des carrières de Meudon (©J.M. Bardintzeff).