À Karakia au Kazakhstan, l’altitude est négative : – 132 mètres sous le niveau de la mer (niveau de référence zéro) ! Ce plateau calcaire (85 x 45 km), en dépression, est creusé par dissolution des roches par les eaux de pluie : on parle de karst. Nous sommes proches de la mer Caspienne dont le niveau est à – 28 mètres. Toute cette région s’appelle la « dépression Caspienne ». « Kara » signifie « noir » et « kia » signifie « bouche ».
Un voyage géologique exceptionnel au Turkménistan avec « 80 Jours Voyages », du 21 avril au 1 mai 2018, avec Sylvain Chermette, guide et Jacques-Marie Bardintzeff, conseiller scientifique (voir mon blog du 6/11/2017, du 31/5/2018 et des jours suivants).
200 km de piste, « l’autoroute du désert », dans le Karakum au Turkménistan (voir mon blog des 2, 3, 4 et 9 juin 2018). On croise à plusieurs reprises « Ouzboy » un immense lac artificiel, de 100 km de long pour une largeur de 8 à 20 km, qui occupe l’ancien lit du fleuve Amou-Daria, qui se jetait jadis dans la mer Caspienne.
De nombreux volcans de boue existent dans la partie ouest du Turkménistan, en bordure de la mer Caspienne, en particulier dans la presqu’île de Cheleken (près de Hazar). Ils sont associés à des gisements d’hydrocarbures (gaz et pétrole), situés au niveau d’anticlinaux (plis géologiques).