Extraordinaire Muséum de Tsumeb, au nord-ouest de Grootfontein, en Namibie : petit par la taille mais d’une telle richesse géologique ! Il faut dire que 247 espèces minérales ont été découvertes dans l’ancienne mine de cuivre-plomb-zinc de Tsumeb dont 40 décrites uniquement ici (précisions fournies par Philippe Thiran).
Impressionnante mine de charbon de Tavan Tolgoi (ce qui signifie « cinq collines »), à ciel ouvert, en Mongolie. Elle produit 35 millions de tonnes par an et ses réserves sont estimées à 350 ans ! Elle est exploitée par la Société Erdenes-TT.
La mine d’argent de Kongsberg (« la mine du roi ») est située entre Oslo et Hovden, en Norvège. Elle a fonctionné entre 1623 et 1958. Aujourd’hui il est possible de la visiter, dans un petit train qui parcourt, en 15 minutes, 2,3 km quasi horizontalement (en fait 7 m de pente pour évacuer l’eau). Mais alors nous sommes à 342 m sous la montagne ! En fait, la mine continue en dessous sur 726 m de profondeur, soit une profondeur totale de 1068 m (c’est-à-dire -560 m sous le niveau de la mer d’où la nécessité de pompes à eau). Une aventure étonnante, rafraichissante (6 degrés) pour mieux comprendre les conditions de vie des mineurs pour l’extraction du minerai.
Le Kirghizistan produit du charbon, de 70 mines différentes. La plus importante est celle de Kara Keche (voir mon blog du 20/11/2017).
Le Kirghizstan extrait au total 1,1 million de tonnes de charbon par an pour une consommation de 2 millions. Il faut donc encore en importer. D’où l’intérêt d’augmenter sa production.
La mine de charbon de Kara Keche (« Kara » signifie « noir » et « Keche » signifie « boue »), à ciel ouvert, est la plus grande du Kirghizistan. Environ 500 000 tonnes y sont extraites chaque année.