La Nouvelle-Zélande fait partie de la Ceinture de Feu du Pacifique, au niveau de la subduction de la plaque Pacifique sous la plaque Indo-Australienne. Elle est constituée de deux îles principales, celle du sud, oblitérée par une grande faille coulissante, est uniquement sismique alors que celle du nord est à la fois volcanique et sismique.
White Island se situe à une cinquantaine de kilomètres au large, vers le nord-est, de l’île nord. Il s’agit d’une petite « île volcan » d’environ 2 km de diamètre mais correspondant en fait à la partie émergée (altitude 321 m) d’un important édifice sous-marin de plus de 15 km de diamètre. Elle manifeste une activité quasi-constante, sous la forme d’un lac d’acide et de fumerolles soufrées.
White Island, une île volcan (© J.M. Bardintzeff).
Un drame s’est produit lundi 9 décembre 2019 : des touristes ont été surpris par une éruption à composante phréatique (explosion d’eau vapeur) projetant un panache de gaz et de cendres haut de 3,6 km. Le bilan (provisoire) est lourd : on déplore 5 morts, 8 disparus ?, une trentaine de blessés dont certains très gravement. Ce type de manifestation volcanique, très locale, est, malheureusement, imprévisible. Le risque apparaît triple : brûlure par l’eau surchauffée, asphyxie par le mélange eau-cendre (obstruction des voies respiratoires), choc des blocs éjectés à grande vitesse.
J’ai été interviewé par Denis Sergent pour le journal « La Croix » :
par Olivier Philippe-Viela pour le site web de « L’Express » :
par Allan Delamotte de TF1 / LCI :
par Olivier Lascar pour Sciences et Avenir :
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/volcan-jacques-marie-bardintzeff_139709