Tous les articles par jmbardintzeff

Volcan Ruapehu, Nouvelle-Zélande

Le volcan Ruapehu se situe non loin du Ngauruhoe (mon blog du 15/6/2020) dans le parc national du Tongariro en Nouvelle-Zélande. Il culmine à 2797 m et son sommet est souvent enneigé ; d’ailleurs une station de ski a été installée sur ses flancs (télésiège de Whakapapa). Un lac d’acide occupe son cratère principal mais il y a aussi cinq autres cratères adjacents.

Le volcan Ruapehu en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Volcan Ngauruhoe, Nouvelle-Zélande

Depuis l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande (voir mon blog des jours précédents), il est commode de rejoindre l’île du Nord par le ferry « Interislander » : 3 heures pour 83 km de voyage en mer, entre Picton et Wellington.

L’île du Nord, appelée aussi « l’île fumante », est volcanique, contrairement à l’île du Sud.

Rendez-vous avec un premier volcan, le Ngauruhoe, un cône majestueux, qui culmine à 2291 m (environ 900 m de hauteur pour le cône lui-même). Il fait partie du massif du Tongariro dans le parc national du même nom.

Le cône tronqué du Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande, poudré de neige. Au premier plan, des moutons paissent paisiblement (© J.M. Bardintzeff).

Le volcan Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Glissement de terrain en Nouvelle-Zélande

Le 17 avril 2009, nous sommes en Nouvelle-Zélande, dans le cadre d’un voyage de l’association Atlace (Association Tous Loisirs, les Ambassades Culturelles et les Expéditions), co-encadré par Denice Moreau (logistique) et Jacques-Marie Bardintzeff (conseiller scientifique et pédagogique). Nous sommes arrivés la veille au soir dans la petite ville Fox Glacier, précisément située au pied du glacier Fox, dans l’île du Sud. Nous avions programmé pour ce matin une randonnée sur le glacier avant de rejoindre Greymouth plus au nord dans l’après-midi.

Mais le temps se gâte. Une pluie froide tombe en abondance. La rando glaciaire est bien sûr annulée. Les mauvaises nouvelles s’accumulent. Un glissement de terrain a emporté une partie de la route côtière qui est coupée au nord de Fox Glacier.

Courageusement et munis de parapluies, nous programmons quand même une petite balade vers le Lac miroir (Lake Matheson) et revenons pour le déjeuner. Nous sommes donc bloqués sur place et même incertains de pouvoir rejoindre l’île du Nord comme prévu le surlendemain !

Aussi, quel soulagement d’apprendre, vers 14h30, le dégagement et la réouverture d’une voie en alternance. Merci aux Travaux publics qui se sont mobilisés en un temps record. Nous partons aussitôt pour une étape de 206 km, qui s’annonce difficile sous les intempéries.

Un peu au nord de Fox Glacier, dans l’île du Sud, en Nouvelle-Zélande, la route qui s’est effondrée pour moitié, est réduite à une seule voie, le 17/4/2009 (© J.M. Bardintzeff).

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Nouvelle-Zélande : images de l’île du Sud

La Nouvelle-Zélande est constituée de deux îles principales : l’île du Sud non volcanique et l’île du Nord très volcanique.

Près d’Alexandra, dans l’île du Sud, en Nouvelle-Zélande, la forêt prend des couleurs automnales… en plein mois d’avril ! car dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées (© J.M. Bardintzeff).

L’ile du Sud est traversée par une chaîne de montagnes : les Alpes néo-zélandaises (© J.M. Bardintzeff).

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Attention, traversée de « pingouins » en Nouvelle-Zélande

Quand on arrive à Oamaru, après 249 km de route depuis Christchurch, dans l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, nous sommes invités à ralentir nettement et à faire très attention à d’éventuelles « traversées de pingouins » !

Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, à Oamaru en Nouvelle-Zélande, devant un panneau indicateur « Traversée de pingouins (manchots en français), ralentir » (© J.M. Bardintzeff).

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Pancake Rocks, Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande, île du Sud, côte ouest, entre Greymouth (au sud) et Charleston (au nord), près de Punakaiki, les étonnantes « Pancake Rocks ».

Il s’agit d’un empilement de fines couches de roches (des strates) sur des dizaines de mètres de hauteur : un plateau géant de crêpes géologiques !

L’ensemble forme un « karst », un massif calcaire, érodé par le vent, la pluie, la mer, et perforé de galeries.

Les “Pancake Rocks”, finement stratifiées, en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

Les “Pancake Rocks”, un massif calcaire, en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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« Safari-photo » au bois de Boulogne

Hier, dimanche 7 juin 2020, jour de la Fête des Mères, une belle occasion d’une petite promenade familiale, appréciée après la longue période de confinement.

Dans le bois de Boulogne, du côté de la mare de Saint-James, de nombreuses espèces d’animaux étaient au rendez-vous pour la plus grande joie des promeneurs, des enfants en particulier : canard, cygne, oie et oison, poule d’eau, ragondin.

Sa Majesté le Ragondin, bien placide et paisible, se prélasse dans les eaux de la mare (© J.M. Bardintzeff).

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Moeraki Boulders, Nouvelle-Zélande

Sur une plage de la côte est de l’île du Sud de la Nouvelle Zélande, entre Hampden et Moeraki, des dizaines de boules de roches : les fameux « Moeraki Boulders ».

Des sédiments calcaires se sont accumulés il y a 60 millions d’années. La calcite a cristallisé autour de germes (un gravier, un fragment de coquille, par exemple) au sein du sédiment, lentement et régulièrement, jusqu’à former, par concrétion, des boules de forme géométrique parfaite. Certaines boules se sont ensuite fissurées et les fissures ont été comblées, formant une « septaria ». Enfin, les boules, dégagées par l’érosion, ont roulé jusqu’en bord de mer. La mer a usé certaines boules et en a révélé la structure interne.

Les « Moeraki Boulders », au bord de la mer, en Nouvelle-Zélande (© J.M. Bardintzeff).

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Michel Siffre, confiné volontaire

En cette période particulière de confinement, j’ai eu envie de relire (pour la 3e fois, la première, c’était en 1989 lorsque j’étais à Kerguelen) l’étonnant livre de Michel Siffre « Hors du temps ».

Michel est spéléologue. Le 16 juillet 1962, il a l’idée extraordinaire de descendre, pour deux mois (et sans montre !) camper au fond du gouffre de Scarasson dans le massif du Marguareïs, à la frontière franco-italienne. Il en profite pour étudier un glacier souterrain, situé entre -100 et -130 m de profondeur. Il raconte dans son livre sa vie dans ces conditions si difficiles : température de trois degrés, humidité proche de 100 %, isolement, quasiment aucun stimuli visuel, auditif, olfactif, etc., ponctuée par des éboulements parfois terrifiants. Sa seule compagnie est celle d’une araignée. Il donne de ses nouvelles « à sens unique » par radio vers la surface. Petit à petit, il perd la notion du temps. Quand, le 14 septembre, on lui annonce que « l’expérience » est finie, il se croit seulement au 20 août ! Paradoxalement, le temps passe plus vite sous terre qu’en surface. Sa remontée, le 17 septembre, s’avère héroïque car il est véritablement à bout de force. C’est un apport majeur à la « chronobiologie » (l’étude des rythmes biologiques). Michel refera deux autres expériences de ce type : plus de six mois (205 jours) dans le Midnight Cave au Texas en 1972, puis 2 mois (69 jours) dans la grotte de Clamouse dans l’Hérault, en 1999, à soixante ans.

« Hors du temps » par Michel Siffre, Julliard, 1963.

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