À l’occasion de « Scientilivre» à Castres et de ma conférence (voir mon blog du 28 avril), Thibaut Laurens m’a interviewé sur mon métier de volcanologue, pour un article publié dans La Dépêche du Midi (édition Tarn Castres, n° 5004, 3 mai 2017, p. 20). Il reprend en titre une de mes phrases importantes : « Nous avons besoin de jeunes passionnés ».
Voici la conclusion de l’article :
Vous interviendrez pour la troisième édition du festival Scientilivre qui se déroulera à Castres, avec un thème s’articulant autour de la science au service des découvertes historiques. Quel est l’enjeu de ce festival ?
Il y a 10 ans j’étais le parrain de Scientilivre à Labège. C’est un grand honneur d’être invité pour cette édition à Castres. L’enjeu est de faire connaître le métier au grand public et d’échanger entre tous. Il est important de faire prendre conscience que « nous sommes normaux » nous les scientifiques. Certains jeunes, lors de dédicaces, étaient même étonnés de rencontrer un écrivain vivant ! Les futurs enjeux scientifiques passeront par l’investissement de passionnés. Si durant ma conférence, j’arrive à toucher un jeune et qu’il ait un déclic, cela serait une victoire.
Quels sont les nouveaux fers de lance et les défis de la volcanologie dans les siècles à venir ?
Il faut être conscient qu’un volcan n’est pas uniquement une montagne qui crache du feu. Cela se passe en dessous et il nous faut progresser pour étudier ce domaine-là de manière plus approfondie. Les volcans sous-marins, les volcans extraterrestres sont aussi de nouveaux objectifs. Il reste beaucoup de choses à découvrir. Nous avons besoin de jeunes chercheurs passionnés pour répondre à ces défis futurs.