À Soulaines-Dhuys (10200) dans le département de l’Aube, la rivière Laines sort en une impressionnante résurgence. Elle jaillit d’un bassin profond de 9 mètres, à un débit minimum de 250 litres par seconde ! Elle n’a jamais été à sec, même lors de la sècheresse de 1976.
Bèze (21310) est un village très pittoresque du département de la Côte-d’Or. La rivière du même nom y prend sa source. Il s’agit d’un spectaculaire « bouillant » (Bèze signifie „source“), une résurgence ou source vauclusienne. On pense qu’elle est alimentée par les pertes de la rivière Tille et de son affluent (?) la Venelle. La Bèze se jette ensuite dans la Saône puis le Rhône.
Les bords de la source ont été aménagés en une agréable promenade, plantée d’arbres séculaires.
En plein cœur de la ville de Tonnerre dans le département de l’Yonne, une curiosité géologique mérite le détour voire le voyage ! Il s’agit de la Fosse Dionne, une exsurgence ou source vauclusienne (voir aussi mon blog du 13/12/2016). Ses eaux vertes proviennent aussi en partie de la résurgence des eaux de la rivière Laigne, affluent de la Seine.
Elle a été joliment aménagée en un bassin de 14 mètres de diamètre, localement utilisé jadis comme lavoir.
À Châtillon-sur-Seine, dans le département de la Côte d’Or, jaillit la source de la Douix, au pied d’une petite falaise d’une trentaine de mètres de hauteur, dans un site verdoyant et enchanteur.
Il s’agit d’une source « vauclusienne » (en référence à la Fontaine de Vaucluse), résurgence ou plutôt exsurgence des eaux d’infiltrations dans le plateau calcaire châtillonnais. Celui-ci est perforé de galeries, de grottes : on parle de « karst » ou de « réseau karstique ».