Un voyage géologique exceptionnel en Jordanie a été organisé du 24 octobre au 3 novembre 2021 par « 80 Jours Voyages » (guide : Sylvain Chermette, conseiller scientifique et pédagogique : Jacques-Marie Bardintzeff) (voir mon blog du 9/1/2022 et jours suivants).
Le film (9 mn 55 s, présenté par Jacques-Marie Bardintzeff, image de Sylvain Chermette, montage de Mélanie Richevillain) est maintenant en ligne sur le site de Futura, avec l’article de Laurent Sacco :
Une autre merveille de Pétra en Jordanie : le « Monastère » (Al-Deir), un peu plus perdu dans la montagne. Ce fut le tombeau d’un roi nabatéen, utilisé ensuite comme monastère par les chrétiens.
Le grès (sable soudé) de Pétra, daté du Cambrien (500 millions d’années, ère Primaire) forme un plateau de 350 mètres d’épaisseur, entaillé par de profonds canyons. Sa couleur varie (grès varicolore) en fonctions des oxydes de métaux (fer, manganèse) qu’il contient. Les Nabatéens y ont creusé et sculpté la cité antique de Pétra.
En randonnant dans le site unique de Pétra en Jordanie (voir mon blog des jours précédents), on admire l’œuvre de la nature qui sait se faire artiste en sculptant les niveaux de grès varicolores.
C’est l’histoire d’un chapeau de soleil, plus communément appelé « bob ». Celui-ci m’avait été rapporté par ma belle-maman en souvenir de Pétra en Jordanie. Ce couvre-chef très pratique a visité depuis un certain nombre de pays. Puis, tout naturellement, il s’est retrouvé de nouveau à Pétra le 28 octobre 2021 : un clin-d ’œil malicieux de ce bob globe-trotter (ou globe-trotteur).
À la sortie du « Siq », étroit défilé long de plus d’un kilomètres (mon blog du 4/2/2022), c’est le choc ! Pétra apparaît dans toute sa splendeur. Cette cité antique a été creusée dans les grès rouges par les Nabatéens et occupée entre le VIIe siècle av. J.-C. jusqu’à l’an 106 ap. J.-C. : ce sera leur capitale.
Le « Siq » est le passage obligé pour atteindre la cité antique de Pétra en Jordanie. Il s’agit d’un canyon, un défilé, qui semble résulter d’un gigantesque coup d’épée dans la roche rouge (du grès) : il ne mesure que quelques mètres de large par endroit pour plusieurs dizaines (centaines ?) de mètres de haut.