À la campagne, on a vite fait de mettre un chapeau de paille et de se prendre pour un jardinier ! Il faut dire qu’il y a tant à faire : une haie à tailler, un massif de fleurs à réorganiser, la petite fontaine à dégager car envahie par la végétation…
Dans la campagne, quelque part en Bourgogne, Jacques-Marie Bardintzeff taille une haie, assuré par son beau-frère Damien Boyaud (© Isabelle Bardintzeff).
Un extrait de mon livre « Volcanologue », Éditions L’Harmattan (2017) :
« Papy entretenait un superbe jardin de fleurs, fruits et légumes. Très tôt, il m’a inculqué les bases du jardinage : l’usage et le respect des outils, l’identification des plantes, la distinction entre mauvaises et bonnes herbes… mais aussi la patience et l’amour du travail bien fait. Quel plaisir de surprendre (d’entendre ?), d’une heure à l’autre, la croissance des plantules de haricots verts perçant la croûte de terre durcie ! J’ai appris à aimer le contact physique, presque charnel, avec la terre, tantôt sèche tantôt grasse, à en briser les mottes. Je connais la difficulté pour préparer une belle pièce, prête à ensemencer. Aujourd’hui, je reste persuadé qu’un bon géologue doit être un bon jardinier et la réciproque est sans doute vraie. »