200 km de piste, « l’autoroute du désert », dans le Karakum au Turkménistan (voir mon blog des 2, 3, 4 et 9 juin 2018). On croise à plusieurs reprises « Ouzboy » un immense lac artificiel, de 100 km de long pour une largeur de 8 à 20 km, qui occupe l’ancien lit du fleuve Amou-Daria, qui se jetait jadis dans la mer Caspienne.
Ouzboy, Turkménistan : eau saumâtre et dépôts de sel (© J.M. Bardintzeff).
L’Amou-Daria ou Amu Darya est un fleuve de 2580 km long, navigable sur 1450 km, qui naît dans le Pamir, coule au Tadjikistan puis forme la frontière entre le Turkménistan et l’Ouzbékistan, pour se jeter aujourd’hui, avec peine, en delta dans la mer d’Aral.
Appelé autrefois Oxus, il a été franchi, en 329 av. J.C, par Alexandre le Grand, qui ira ensuite jusqu‘à l’Indus.