Nos champions français reviennent avec 15 médailles des Jeux Olympiques de Pyeongchang en Corée du Sud.
Le 6 février 1968 s’ouvraient les Jeux Olympiques de Grenoble.
Exactement 50 ans plus tard, le Musée dauphinois a inauguré une intéressante exposition « Les Jeux Olympiques qui ont changé l’Isère ».
Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, au Musée dauphinois, devant les trois médailles d’or remportées par Jean-Claude Killy aux Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble en 1968 (©J.M. Bardintzeff).
Voici ce que j’écris à ce propos dans mon livre « Volcanologue » récemment publié aux Éditions L’Harmattan (voir mon blog du 1/9/2017) :
C’est le 28 janvier 1964 que la nouvelle tombe : Grenoble est choisi pour recevoir les dixièmes jeux Olympiques d’hiver, en 1968 ! Commence alors un fantastique compte à rebours. La ville est complètement chamboulée, rénovée. Une semaine pré-olympique est organisée en 1967, ultime répétition. Puis arrive le grand jour du 6 février 1968. Avec mes parents et ma sœur, nous faisons partie des 100 000 spectateurs présents dans le grand stade d’ouverture. Quelle émotion de voir arriver la flamme olympique dans sa propre ville, portée par le patineur Alain Calmat. Le général De Gaulle, de sa grosse voix, prononce l’ouverture officielle des Jeux. Suivront alors treize jours de folie : les trois médailles d’or de Jean-Claude Killy, le ballet tourbillonnant des hockeyeurs russes, les fondeurs scandinaves…
La luge (biplace !) de l’équipe d’Allemagne lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 (exposition du Musée dauphinois, ©J.M. Bardintzeff).