Lorsque je reviens dans ma bonne ville de Grenoble, j’ai toujours plaisir à (re)visiter la célèbre Fontaine du lion et du serpent, située Quai Perrière. Sculptée par Victor Sappey en 1843, elle symbolise le perpétuel combat de Grenoble (le lion) contre les crues de l’Isère (le serpent) : un risque géologique majeur.
J.M. Bardintzeff devant la fameuse Fontaine du lion et du serpent, Grenoble, 24/12/2015 (© J.M. Bardintzeff).
Une devise prévient « La serpen et lo dragon mettront Grenoblo en savon » (l’Isère, le serpent et son affluent le Drac, le dragon).
La dernière crue « bicentennale » de l’Isère a eu lieu le 2 novembre 1859 et a fait six morts. Le niveau de la rivière était monté de 5 mètres, provoquant une inondation importante : Grenoble était recouvert de plus d’un mètre d’eau.
Un repère, placé contre le mur de l’église Saint-Louis, témoigne encore du niveau de l’inondation de 1859, Grenoble, 23/4/2014 (© J.M. Bardintzeff).