En Azerbaïdjan, du feu sort naturellement de la terre par endroit car du gaz (méthane) s’enflamme spontanément. À Ateshgah, le « Temple du feu » a été édifié autour d’une torchère naturelle, qui brûle depuis des siècles (millénaires ?).
L’Azerbaïdjan renferme de nombreuses curiosités géologiques et archéologiques. Un voyage exceptionnel y a été organisé par « 80 jours voyages » du 24 au 31 octobre 2015 (Guide : Sylvain Chermette, Conseillers scientifiques : Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue et Michèle Chermette, archéologue). Le sous-sol de l’Azerbaïdjan regorge d’hydrocarbures. Le pétrole y est connu et utilisé depuis la plus haute Antiquité. Aujourd’hui, ce pays est le vingt-deuxième producteur de pétrole du monde, avec 1,1 % (terrestre ou marin « offshore » dans la mer Caspienne) de la production mondiale. Les gisements se situent dans le bassin sédimentaire du centre du pays où s’écoule la rivière Koura (Kür), entre le Grand Caucase au nord-est et le Petit Caucase au sud-ouest. Une partie du gaz (méthane) s’échappe en surface et, parfois, s’enflamme. À une trentaine de kilomètres au nord de la capitale Bakou, dans la péninsule Absheron, se trouve Yanardag, la « Montagne de feu ».