Lundi 6 mars 2017, c’était jour de microsonde ! Un passage obligé pour tous pétrographes et minéralogistes.
Voici ce que j’écris dans mon livre « Volcanologue. De la passion à la vocation » (Éd. Vuibert) à propos de la microsonde électronique :
« Cet appareil, inventé pour la métallurgie, à Orsay, par le Français Raimond Castaing, au cours des années cinquante, est maintenant utilisé mondialement et notamment en géologie. [II envoie un faisceau d’électrons sur un échantillon poli dont un volume de quelques micromètres cubes est irradié, cette destruction s’accompagnant de l’émission d’un rayonnement X, analysé au moyen de cinq spectromètres]. On peut ainsi mesurer les teneurs respectives en magnésium et fer d’une olivine, de son cœur à sa périphérie. Ensuite, par calcul, on pourra connaître la température du magma, probablement supérieure à 1 100 °C, au moment de la cristallisation de ce beau minéral vert. »
Raimond Castaing (1921-1998), Académicien, était chercheur à l’Université Paris-Sud Orsay, celle où j’enseigne actuellement, et j’ai eu le privilège de rencontrer cet homme simple et génial.
Jacques-Marie Bardintzeff analyse des minéraux avec la microsonde électronique SX Five („Five“ car il s’agit d’une microsonde de cinquième génération) à Camparis, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI (© P. Wotchoko).