C’est ici un bon exemple de comment casser les stéréotypes ou bien de comment briser le moule ou encore de Breaking the waves (pour reprendre le titre d’un film dérangeant) en ce temps où les jeunes soit les lycéens et étudiants nous ont rejoints pour acter la transition énergétique y compris au plan juridique.
El Hierro est une île très isolée, la dernière de l’Espagne face aux lointains Etats-Unis qui sont au bout des ondes de l’océan Atlantique. Le fait qu’elle soit préservée dans son intégralité – par son statut de Réserve de Biosphère qui s’étend aussi à une partie de la mer des Calmes, la zone au sud de l’île – donne ainsi un très beau cadre à la série TV policière avec son empreinte humaine limitée à 10 000 habitants et ses presque 1 000 bouches volcaniques, sans oublier ses éoliennes et barrages hydrauliques. Arte a cofinancé une série policière TV espagnole qui est diffusée en France en ce moment. Voici les trailers des 8 épisodes et la série passe du 19 septembre jusqu’au 3 octobre : épisode 1 ; épisode 2 ; épisode 3 ; épisode 4 ; épisode 5 ; épisode 6 ; épisode 7 ; épisode 8.
Bonne vision ! D’autant plus que, l’intégrale de la série est visible sur Arte TV jusqu’au 16 octobre. Enfin, le tournage d’une saison 2 est acquis.
Toujours grâce à Arte TV et afin de revenir les pieds sur terre après une fiction, El Hierro est une île traditionnelle, tout en étant ancrée dans le futur avec sa transition énergétique réussie.
Archives pour l'étiquette volcan
El Hierro : le regard du naturaliste canarien Eustaquio Villalba
Il est quasiment impossible d’ignorer Quique l’alias d’Eustaquio Villalba Moreno aux Canaries quand on parle de sciences naturelles. Quique est connu, d’abord de presque tous, pour son travail d’animation à la Radio Nationale Espagnole (en anglais) et aussi comme auteur de livres de divulgation scientifique et d’atlas régionaux, membre de nombreuses sociétés savantes des Canaries et paladin de la cause des réserves naturelles.
Tenerife et El Hierro : succès de la mission jeunes et voiliers de 2018
Quelques mots sont seulement nécessaires pour vous dire que la mission Tenerife et El Hierro 2018, avec sept jeunes et deux voiliers, s’est bien déroulée et qu’elle s’est achevée le 3 novembre aux Canaries. Quelque vingt jours après ce retour à Montpellier, déjà de nombreux textes d’étape – une bonne dizaine – ont été rédigés, grâce à l’aide des deux professeures du Lycée Jean Monnet m’accompagnant : Dominique Chirpaz et Christine Genuist, et dont je donne volontiers les titres : énergie photovoltaïque ITER sur Tenerife ; village bioclimatique ITER ; volcan El Teide toujours sur Tenerife ; astronomie El Teide ; journée en mer sur le Luna Blu en vue d’El Hierro ; protocole pour l’observation des oiseaux marins ; pêche durable dans les eaux d’El Hierro ; dessalement de l’eau de mer sur El Hierro ; l’autosuffisance de l’île d’El Hierro ; rencontre avec le créateur de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro ; puffin de Scopoli dont notre groupe a recueilli un gros poussin le 31 octobre sur El Hierro ; oiseaux des Canaries ; Jardin Botanique de La Orotava sur Tenerife ; Tela Botanica et herborisation sur El Hierro ; et mots croisés au sujet de la mission. Une cartographie des lieux à visiter avait été faite avant le départ et le programme d’études fut presque respecté, malgré deux coups de tabac subis par les équipages des voiliers entre Tanger et El Hierro dont la traîne de l’ouragan Leslie. Toutefois, place maintenant à quelques images du groupe lors de différentes visites sur l’île d’El Hierro.
Lanzarote : le volcan, le désert et ses vignobles selon Luis Santana
Les terroirs arides et volcaniques de Lanzarote présentent, grâce au travail acharné de leurs agriculteurs soudés dans une grande pauvreté jusqu’aux années 1960-70, des vignobles merveilleux comparables à des jardins zen qui seraient utiles. Le plus célèbre est celui de La Geria au centre de cette terre. Ici, c’est une galerie, avec des photographies au sujet de Lanzarote, cette île de l’archipel des Canaries face au Sahara, choisie et offerte par un Collègue, fin connaisseur de la météorologie et de la climatologie locales. Son nom : Luis Santana Pérez et il travaille, le plus souvent gracieusement depuis des années, avec les Agrocabildos (les administrations insulaires des Canaries pour l’agriculture) de Tenerife et Lanzarote (en espagnol).
“L’humidité à l’intérieur des cavités [entonnoirs creusés par les viticulteurs] des ceps de vignes [qui sont totalement enterrés] est quelque chose qui m’a surpris. J’ai vu de mes yeux à 25 centimètres de profondeur, dans un trou creusé à la main, les cendres volcaniques totalement humides en mai [2016] après un mois caractérisé par des précipitations négligeables [alors que le vent avait soufflé fort exacerbant l’aridité]. Un miracle de la nature” selon Luis Santana Pérez.
Maintenant que l’agriculture a beaucoup reculé sur Lanzarote et sa voisine, l’île de Fuerteventura, le tourisme tire parti de ces paysages viticoles ingénieusement façonnés, de façon complète, par les hommes (en espagnol).