El Hierro 100% ENR : un exemple pour les médias français

Après des années de travail dans l’ombre, les gens œuvrant sur El Hierro ou les énergies renouvelables sont satisfaits de voir leur labeur reconnu y compris dans les médias français qui se sont massivement mobilisés, à la suite du démarrage de la centrale hydro-éolienne le 27 juin. Cette mobilisation n’a pas cessé en juillet et août, des mois particulièrement calmes quant à l’actualité politicienne et qui permettent aux journalistes soit de ressortir des marronniers et autres serpents de mer soit de traiter des questions de fond.
Ainsi, pour ces dernières, se furent tour à tour des médias aussi variés que les suivants qui nous accompagnèrent autour d’El Hierro 100% ENR (énergies renouvelables) :
Europe 1, la radio généraliste avec une vidéo en espagnol à la clef, le 8 juillet ;
Rue89, le “pure playerle 19 juillet par la plume de son cofondateur et rédacteur-en-chef ;
France 24,  la chaîne de télévision d’information internationale française en continu et avec une autre vidéo à la clef, le 20 août ;
Agoravox, le site du journaliste-citoyen qui reprend les deux vidéos précédentes, le 21 août.
Je dois en oublier et donc vous m’excuseriez par avance mais, à tous, un grand merci.

El Hierro, réservoir inférieur de la centrale hydraulique. Construction achevée, janvier 2013. La photographie mise en avant représente le même objet sous un autre angle. Clichés: A. Gioda, IRD
El Hierro, réservoir inférieur de la centrale hydraulique. Construction achevée, janvier 2013. La photographie mise à la une représente toujours ce réservoir mais sous un autre angle. © A. Gioda, IRD.

 

 

Uruguay : Andrés Acosta, l’homme qui plantait les attrape-brouillard

Andrés Acosta Baladón ou encore “El Chueco”  nous a quitté le 11 juillet dernier.
Pour moi qui le connaissais depuis trente ans, Andrés restera le guérillero scientifique des attrape-brouillard et, de façon plus large, le guérillero de  la lutte contre la désertification dans les zones arides et marginales. C’est donc, au titre des attrape-brouillard, un pionnier de ceux que l’on appelle, de nos jours,  pompeusement les NTE (les Nouvelles Technologies Environnementales) au sein des études sur les énergies renouvelables.

Sur le terrain au début des années 70, Andrés Acosta Baladón (à gauche) dans le vignoble de la Geria, sur l’île de Lanzarote aux Canaries (cliché de son ouvrage “Cultivos enarenados”, INM, Madrid, 1973).

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