Archives pour l'étiquette attrape-brouillard

Iquique, Antofagasta et El Hierro : la quête des eaux du brouillard

Horacio Larrain, anthropologue émérite basé à Iquique (grande ville du nord du Chili), blogueur et fin connaisseur du désert d’Acatama, a participé l’an dernier à une action de terrain qui a permis aussi de rendre hommage à Carlos Espinosa, le père des attrape-brouillard chiliens. Bien évidemment, dans la zone côtière, sur les contreforts andins entre le Pacifique et le désert perché d’Atacama et pas si loin de l’Universidad Católica del Norte (UCN) d’AntofagastaCarlos Espinosa enseigna et travailla pendant des décennies à partir de 1957.

Attrape-brouillard de l’Universidad Católica del Norte (UCN) de l’époque de Carlos Espinosa. Nord du Chili, années 1960-70. ©Tapia y Zuleta, UCN (1980).

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Uruguay : Andrés Acosta, l’homme qui plantait les attrape-brouillard

Andrés Acosta Baladón ou encore “El Chueco”  nous a quitté le 11 juillet dernier.
Pour moi qui le connaissais depuis trente ans, Andrés restera le guérillero scientifique des attrape-brouillard et, de façon plus large, le guérillero de  la lutte contre la désertification dans les zones arides et marginales. C’est donc, au titre des attrape-brouillard, un pionnier de ceux que l’on appelle, de nos jours,  pompeusement les NTE (les Nouvelles Technologies Environnementales) au sein des études sur les énergies renouvelables.

Sur le terrain au début des années 70, Andrés Acosta Baladón (à gauche) dans le vignoble de la Geria, sur l’île de Lanzarote aux Canaries (cliché de son ouvrage “Cultivos enarenados”, INM, Madrid, 1973).

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Mimétisme et homochromie des attrape-brouillard

La nature prise tel un modèle, mimétisme et homochromie nous ont guidé, Carlos Recio, Arnaud Bouillon et moi, afin d’obtenir une large acceptation des attrape-brouillard dans des localités protégées et sensibles, ainsi les Réserves de la biosphère.

Les attrape-brouillard du projet européen Dysdera

Les attrape-brouillard : deux PME partenaires

Deux entreprises à caractère familial me témoignent, depuis de nombreuses années, leur fidélité afin de construire et de diffuser des attrape-brouillard pour recueillir de l’eau à des fins agricoles dans les zones arides.
Pour leurs filets, c’est Bouillon SA de Caudry dans le Nord. Cette PME avait fabriqué des couleurs de filets différentes telle la sable adaptée au désert de Fuerteventura aux Canaries.

Attrape-brouillard de NAC avec filets de couleur sable de Bouillon SA dans le désert du Morro Veloso, Fuerteventura. Projet européen Dysdera 2006. © Carlos Recio, NAC.

Pour la construction et l’installation des attrape-brouillard, c’est  Naqua qui est basée à Tenerife, toujours aux Canaries, et qui, encore il y a peu, s’appelait Natural Aqua Canarias.

Attrape-brouillard : deux PME partenaires
Attrape-brouillard installé avec le projet européen Dysdera en 2006. El Hierro. Cruz de los Humilladeros. ©  Carlos Sanchez Recio, NAC.

Natural Aqua avait été primée, en tant que meilleure PME des Canaries en 2008, par le concours national, organisé par la banque catalane La Caixa, sous les auspices du grand Ministère de l’industrie, du commerce et du tourisme espagnol.
Sa dernière opération en janvier 2013 a été l’installation des attrape-brouillard dans le parc “Las Cacelitas” sur l’île d’El Hierro, pas bien loin du réservoir supérieur de la nouvelle centrale hydro-éolienne.

Attrape-brouillard : deux PME partenaires
Attrape-brouillard de Natural Aqua Canarias installés par la société Tragsa dans le Parc “Las Cancelitas”, El Hierro, janvier 2013. © A. Gioda, IRD.