Galeries

El Hierro 2011 : éruption sous-marine du volcan par Villalba Moreno

Cette éruption, restée sous-marine mais très spectaculaire vue du ciel, mit El Hierro en avant sur tous les médias du monde et donc mobilisa un Collègue gravitant autour de Futura-Sciences. A son époque en 2011-2012, El Hierro était l’un des sept ou huit volcans en activité critique du globe.
Les répercutions économiques négatives de ce phénomène paroxystique mais bref se font encore sentir aujourd’hui ; le tourisme, même choisi comme sur l’île, a horreur des crises et, si ces dernières sont amplifiées par les médias, leur impact est durable.

Un grand merci pour le don des photos à “Quique” dont le dernier livre de 2014 développe le thème des crises sismiques dans l’archipel.  “Quique” est l’alias de Eustaquio Villalba Moreno de Tenerife, professeur universitaire, animateur de radio,  homme-orchestre de la protection de la nature aux Canaries et auteur de livres de vulgarisation de haute tenue.

Souvenir d’El Hierro : avancement du chantier 02/2012

Des vues montrant l’avancement du chantier de la centrale hydro-éolienne d’El Hierro en février 2012 alors que celle-ci devrait démarrer le mois prochain en juin. Des images valent mieux qu’un long discours.

La plupart des constructions (l’ancienne centrale au fioul et les nouveautés tels les stations de pompage et de contrôle, la centrale hydraulique et le réservoir inférieur) sont toutes regroupées sur le même site ou à proximité immédiate des Llanos Blancos afin d’en limiter l’impact visuel et écologique. S’y ajoute la proximité du seul port de transbordement de l’île, celui de La Estaca. Il en va de même pour le site amont où le barrage supérieur et le parc éolien sont proches avec, de plus, un parcours parallèle et partiellement enterré des deux conduites : celle du pompage et celle de la chute d’eau forcée.

El Hierro : les arbres fontaines modernes de Don Zósimo

L’important est de comprendre que l’espèce importe peu pour obtenir un arbre fontaine.
Ainsi, sur El Hierro, on trouve parmi les arbres fontaines des lauriers endémiques, des genévriers de Phénicie, des pins de Monterey, etc.  Ailleurs, ce seront des oliviers (au sultanat d’Oman), des taras (une légumineuse d’Amérique du Sud), etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mimétisme et homochromie des attrape-brouillard

La nature prise tel un modèle, mimétisme et homochromie nous ont guidé, Carlos Recio, Arnaud Bouillon et moi, afin d’obtenir une large acceptation des attrape-brouillard dans des localités protégées et sensibles, ainsi les Réserves de la biosphère.

El Hierro : l’arbre fontaine imaginé dans l’Histoire

L’arbre fontaine d’El Hierro – le Garoé dans la langue des aborigènes Guanches – ne fut jamais croqué par ceux l’ayant vu entre 1405-06 (l’époque de la conquête de l’île par Jean de Béthencourt) et 1610 (l’année de son arrachage par une tempête). Il fut recréé puis finement dessiné par des artistes, des illustrateurs, des graveurs voire des scientifiques à partir de descriptions d’explorateurs, militaires, marchands et gens d’église. Le plus célèbre de ces observateurs du Garoé fut Bartolomé de Las Casas, missionnaire dominicain, évêque au Mexique et grand défenseur de la cause des Indiens au XVIème siècle, entre autres lors de la controverse de Valladolid.

El Hierro : l’arbre fontaine imaginé par les enfants

Camille Lassère-Totchilkine, une jeune professeur de l’Ecole élémentaire Léo Malet de Celleneuve, village englobé dans la banlieue de Montpellier, m’avait joint, lors de l’année scolaire 2003-04, afin de travailler avec ses élèves au sujet l’arbre fontaine.  Ce sujet était paru en 2003 dans “Science & Vie Junior“, sous la plume du journaliste Pierre Lefèvre. J’ai pu conserver les prénoms et les noms des dessinateurs en herbe grâce aux bons soins de leur professeur des écoles : Hadjar Chadli, Emmanuela Fraisse, Léa François-Hage, Kamel Machkokot et Kevin Leffevre ou Pereira.

Les attrape-brouillard du projet européen Dysdera

El Hierro et les arbres fontaines de par le monde

Quelques arbres fontaines dans le monde sont présentés dans une galerie un peu enfantine, un peu brinquebalante qui sauterait sur les cahots d’un chemin de montagne. Ce sont des dessins et photographies récoltés au fil du temps dans une malle de voyage imaginaire.

Vers le Pantanal brésilien et bolivien : terre, eau et vie

Selon l'artiste César Manrique, le lézard géant d'El Hierro.
Selon l’artiste César Manrique, le lézard géant d’El Hierro. Peut-être une bonne introduction vers un autre monde, le Pantanal, où la nature et les animaux restent rois. © A. Gioda, IRD.

L’été 2010, j’ai visité le Pantanal brésilien dans le  Mato Grosso del Sur. C’est, avec le delta intérieur de l’Okavango au sud de l’Afrique, le plus grand marécage du Monde resté naturel. D’où, une foultitude de caïmans, de piranhas et d’oiseaux.

Le Pantanal, c’est loin et cher pour un Européen – et même pour un Sud-américain vu les tarifs pratiqués sur place. Aussi,  j’essaierai de vous en faire profiter avec quelques photos de ce voyage. Toutefois, je n’ai pas choisi le format de la galerie car, dans le voyage, le plus important ce sont le cheminement ou l’approche. Vous le dérouleriez par conséquent, tel un papyrus, mais entre nous vous pouvez toujours, en cliquant sur une photographie, le voir, telle une galerie.

Campinas. Centre historique. Bâtiment témoignage du boom du café brésilien à la fin du XIXème siècle. Campinas est une ville maintenant quasiment englobée dans la banlieue de Sao Paulo.
Campinas, Etat de Sao Paulo. Centre historique. Bâtiment témoignage du boom du café brésilien débuté à la fin du XIXème siècle et à l’origine de la cité. Campinas est une ville maintenant quasiment englobée dans la banlieue de Sao Paulo. © Gioda, IRD.
Campinas. Une placette et son animation dans le centre historique (ne remontant pas au-delà de la fin du XIXème siècle)
Campinas, Etat de Sao Paulo. Une placette et son animation dans le centre historique. © Gioda, IRD.
Petite poubelle avec un des animaux emblématiques, le caïman jacaré. Campo Grande, capitale du Mato Grosso del Sur. C'est l'un des Etats qui se partage le territoire du Patanal . A. Gioda, IRD
Campo Grande, capitale du Mato Grosso del Sur. Petite poubelle avec un des animaux emblématiques du Pantanal, le caïman jacaré. Les deux Etats du Mato Grosso  se partagent au Brésil le territoire du Patanal (200 000 km2) .  De bien plus petites parties sont paraguayennes et boliviennes. © A. Gioda, IRD.
Autour du centre de Campo Grande, la cuisine locale n'oublie pas le poisson et particulièrement le piranha accommodé ici en soupe. © A. Gioda, IRD.
Banlieue de Campo Grande. La cuisine locale n’oublie pas le poisson et particulièrement le piranha accommodé ici en soupe. © A. Gioda, IRD.
Train diesel Campo Grande-Miranda avec prolongation pour les marchandises jusqu'à Corumba qui dessert le sud du  Pantanal jusqu'à la ville-frontière de la Bolivie sur le Parana. Aujourd'hui le trafic se fait par la route pour la très grande majorité. A. Gioda, IRD.
Train diesel Campo Grande-Miranda avec prolongation pour les marchandises jusqu’à Corumba. Il dessert le sud du Pantanal jusqu’à cette ville-frontière de la Bolivie sur le Parana. Aujourd’hui le trafic se fait par la route pour la très grande majorité. © A. Gioda, IRD.
A côté de grands champs de sorgho et des pâturages où paissent des millions de zébus, il reste de la brousse où picorent les grands nandous, l'autruche sud-américaine.
A côté des grands champs de sorgho et sur les pâturages extensifs où paissent des millions de zébus, il reste un peu de place où picorent les grands nandous, l’autruche sud-américaine. © A. Gioda, IRD.
L’un des rares reliefs du voyage en train Campo Grande-Miranda avant de bifurquer sur le karst tropical de Bonito, légèrement au sud du Pantanal. © A. Gioda, IRD.
Maison du Pantanal où sont présentés les objets de l'artisanat des Indiens. A. Gioda, IRD.
Maison proche du Pantanal où sont présentés les objets de l’artisanat des Indiens. Miranda. A. Gioda, IRD.
Miranda, Etat de Mato Grosso del Sur. A la gare routière vers Bonito, une des attractions touristiques naturelles du Sud brésilien. A. Gioda, IRD.
Miranda, Etat de Mato Grosso del Sur. A la gare routière vers Bonito, une des attractions touristiques naturelles du Sud brésilien. © A. Gioda, IRD.
Bonito, Mato Grosso del Sur. Des poissons dans l'eau claire des résurgences karstiques. Clarté des eaux et karst sont choses rares sous les tropiques. A. Gioda, IRD.
Bonito, Mato Grosso del Sur. Des poissons dans l’eau claire des résurgences karstiques. Clarté des eaux et karst sont choses rares sous les tropiques. © A. Gioda, IRD.
Clarté des eaux issues du karst tropical de Bonito. Elle contrastera avec celle des eaux du Pantanal, beaucoup plus turbides. © A. Gioda, IRD.
Autre vue des eaux claires issues du karst tropical de Bonito. . ©  A. Gioda, IRD.
Clarté des cascades des résurgences issues du karst tropical de Bonito. ©  A. Gioda, IRD.
Le caïman jacaré, l'emblème du Pantanal où il est partout chez lui. A. Gioda, IRD.
Le caïman jacaré, l’emblème du Pantanal  (200 000 km2) où il est partout chez lui. Il y en aurait 10 millions ce qui en fait la région  où les crocodiliens sont les plus nombreux au monde. © A. Gioda, IRD.
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Autre photo du caïman jacaré pour montrer son caractère très commun. © A. Gioda, IRD.
L’un des plus grands échassiers au Monde, jamais bien loin des dépotoirs : le “bato” ou jabiru qui mesure jusqu’à 1,40 m de haut et pèse ses 8 kilos. © A. Gioda, IRD.
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Un autre oiseau géant (1 à 1,50 m de long) mais cette fois dont l’aire est presque restreinte au Pantanal : l’ara hyacinthe.  Cette espèce est devenue rare ailleurs au centre du continent. Elle est liée, pour sa nourriture, aux fruits de palmiers à coque très dure que seul son bec et sa force peuvent briser. © A. Gioda, IRD.
Encore un géant chez fois chez les rongeurs le capibara et ses bons 50 kilos. Un animal jamais bien loin de l’eau. © A. Gioda, IRD.
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Cerf ou biche des marais caché à la base d’un tronc. Le plus grand cervidé de l’Amérique du Sud. © A. Gioda, IRD.
Posada ou exploitation d’élevage extensif, caractéristique du Pantanal. Les hommes sont rares ici, à l’inverse des animaux de grande taille, et là est le complet dépaysement. © A. Gioda, IRD.
Sous un ciel plombé, vue d’un des bras du Parana, le fleuve qui draine le Pantanal et qui ici marque la frontière entre le Brésil et la Bolivie. © A. Gioda, IRD.
Puerto Suarez, Bolivie, face à Corumba au Brésil. Jetée vers les eaux libres permettant de rejoindre le Parana et au-delà l'Atlantique. A. Gioda, IRD.
Jetée vers les eaux libres permettant de rejoindre le Parana et au-delà l’Atlantique. Puerto Suarez, Bolivie. Une cité fondée, face à Corumba au Brésil, pour garder la frontière bolivienne.  Elle est la seule porte de sortie par voie navigable de la Bolivie vers l’océan. © A. Gioda, IRD.
Tajibo ou lapacho en fleurs, Puerto Suarez, Bolivie. © A. Gioda, IRD.
Détail de la floraison d’un tajibo. Puerto Suarez (Bolivie). © A. Gioda, IRD.
A suivre car on repart de Puerto Quijaro  (Bolivie), cité pionnière proche de Puerto Suarez, vers d’autres aventures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Hierro : Réserve de la biosphère

Prises des miradors construits par Don Zósimo, sous les conseils de César Manrique dans les années 80 (une œuvre poursuivie ensuite), ces photographies sont faciles à faire sans danger. Ces miradors incarneraient, s’il n’étaient point des objets, la réserve de la biosphère car insérant l’homme dans le monde minéral et vivant.

L’an 2000,  toute l’île a été déclarée Réserve de la biosphère par l’Unesco, dans le cadre du programme MAB (Man and Biosphere), après avoir déposé, par ses élus, sa candidature.