El Hierro et Madère la portugaise, sans compter d’autres terres telles l’Islande, Samso au Danemark et les Orcades au Royaume-Uni font l’objet de documentaires de près d’une heure chacun sur Arte dans la série allemande “Les îles du futur”. J’ai mis allemande volontairement parce que j’avais travaillé à un autre documentaire sur El Hierro de 15 minutes diffusé pour la première fois en février 2015 sur Arte, encore une fois, mais par la branche française.
J’ouvre une parenthèse entre nous. C’est un film qui s’est développé du côté allemand en parallèle avec celui d’Elodie Fertil, les deux toujours destinés à Arte et en profitant du caractère polycéphale de cette maison. C’est dit de façon fort alambiqué mais en fait rien n’avait été fait pour que l’information circule mieux car je visais à obtenir deux films et ainsi deux approches différentes. De plus, les films sont si compliqués à monter puis à réaliser qu’il vaut mieux se taire car c’est vraiment une mécanique de précision : ainsi le montage de celui diffusé sur la BBC, en octobre 2015 et filmé en avril, fut complexe à cause de la lourdeur du matériel embarqué et de l’équipe sans compter le problème des drones pour filmer. Le taux de mortalité des projets de films est très élevé et il vaut mieux donc tous les incuber. Refermons cette parenthèse.
Les deux films sur El Hierro et Madère (Portugal) de la série “Les îles du futur” présentent l’importance des STEP (les Stations de Transfert d’Energie par Pompage et turbinage ) hydrauliques, une technique robuste et éprouvée de stockage d’énergie depuis la fin du XIXème siècle dans les Alpes suisses et italiennes. La STEP est une bonne et économique technique pour pallier à l’intermittence des énergies renouvelables tels le vent et le soleil.