L’important est de comprendre que l’espèce importe peu pour obtenir un arbre fontaine.
Ainsi, sur El Hierro, on trouve parmi les arbres fontaines des lauriers endémiques, des genévriers de Phénicie, des pins de Monterey, etc. Ailleurs, ce seront des oliviers (au sultanat d’Oman), des taras (une légumineuse d’Amérique du Sud), etc.
Je pensais écrire au sujet du film de Kurosawa de 1975 et du livre source “Dersou Ouzala” de Vladimir Arseniev, publié en 1921 ou 1923 à Vladivostok. Toutefois une personne l’a fait bien mieux que j’aurais pu. Aussi je vous renvoie à son article sur la blogosphère et vous communique son nom avec plaisir Elizabeth Legros-Chapuis.
Dans la vraie vie, les deux amis, le guide et chasseur sibérien illettré Dersou Ouzala et le cartographe et officier russe de l’Extrême-Orient Vladimir Arseniev, disparurent de triste façon. Dans cet immense territoire asiatique, couvert par la taïga, qu’ils aimaient le plus au monde, le premier fut assassiné en 1908 par un voleur et le second mourut en 1930, juste avant son arrestation. Cette dernière aurait vraisemblablement précédé son exécution par ceux-là mêmes qu’il avait servis, en tant que Commissaire des minorités ethniques, durant l’éphémère République de l’Extrême -Orient. Continuer la lecture →
Une partie de ce travail est sur le site du MEDDE (Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie), dédié à la transition énergétique, mais une autre a été publiée essentiellement sur Mediapart*. Aussi ai-je souhaité regrouper ici ces textes correspondant à la durée de mon expertise (janvier-juillet 2013), sachant que la transition énergétique est l’un des grands chantiers du gouvernement :
– deux textes sur les outre-mer français et espagnol;
– deux textes sur la situation dans le Languedoc-Roussillon, au niveau régional, dont un exemple personnel rendu possible grâce à une importante entreprise locale qui s’est impliquée dans cette transition alors qu’a priori elle en est fort éloignée; – un texte collectif du groupe des experts nationaux sur lagouvernance énergétique qui défend un rôle accru des collectivités territoriales et un rééquilibrage de leurs rapports avec les opérateurs de l’énergie, sur le modèle des régies municipales de l’eau.
Un documentaire “Les maîtres de l’eau“ a été tourné par Jean-Paul Llamazares (Gédéon Programmes), pendant cette période, et je suis persuadé qu’il donne plus de couleurs à ce travail technique, en fixant sur la pellicule les avancées effectuées sur l’île d’El Hierro (Canaries) dans l’outre-mer espagnol.
Les textes des experts n’engagent pas le MEDDE. Je remercie l’économiste Alain Grandjean de m’avoir proposé d’être associé à cette expertise nationale.
————–
(*) Mediapart présente le double avantage d’être un site participatif et de mettre en accès libre sa partie “club” où j’ai déposée des contributions depuis 2010, soit en tant qu’invité soit en tant que blogueur.
Par deux fois, l’exemple de l’île d’El Hierro aux Canaries (Espagne) a été mis en avant par l’AFP ces derniers temps : le 20 mars et le 5 avril. La large couverture de l’agence de presse et ses nombreux clients lui ont donné une forte lisibilité.
Dans l’espace francophone, la part des ENR – les énergies renouvelables y compris l’hydraulique – reste faible (de l’ordre de 20,7% en 2013 de la production énergétique française) mais elle est en hausse sensible.
Dans le brouillard et donc sous un ciel plombé – les gens de Lima disent de couleur “ventre d’âne” -, les amours contrariées puis triomphantes d’une dame d’un certain âge, la Tante Julia, et de son neveu. En même temps à cette éducation sentimentale, s’ajoute celle du neveu au journalisme par un homme de plume et surtout de radio pittoresque : le scribouillard. La Tante Julia et le scribouillard viennent des hautes Andes de Bolivie et ils font souffler le vent de la liberté sexuelle et intellectuelle dans la société assoupie de la capitale péruvienne, au rythme provincial, qu’était alors Lima.
Conséquence de cette liberté : c’est un livre heureux où l’on rit beaucoup y compris le lecteur. Un récit largement autobiographique et un tableau truculent de la société péruvienne essentiellement urbaine des années 50 – plutôt toutefois les classes aisées . Un livre digne de Balzac le maître de Llosa qui tardivement a été couronné par le Nobel de littérature en 2010. A mon sens, un bijou ou mieux un gâteau à déguster telle la Tanta Wawa.
P.S. : Les amours contrariées par la famille dans le livre de Llosa font irrésistiblement penser, selon mon épouse, au roman de Manzoni “Les fiancés“ du XIXème siècle dans lequel un seigneur empêche l’union des amants, au milieu de mille péripéties. Dans les deux romans, l’amour finit par triompher et le mariage célébré.
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière , les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme . » Jean-Jacques Rousseau, Les confessions.