El Hierro : “Une île écologique modèle ?” en ligne et Erasmus+ en cours

En cette fin d’année 2016, mes remerciements iront à Loïc Mangin, journaliste de  « Pour la Science », pour la mise en ligne rendue possible, de façon gracieuse, de l’article collectif suivant, un an après la tenue de la COP21 : El Hierro : une île écologique modèle ? (2015). Auparavant, Pierre Thouverez et Olivier Daniélo, respectivement administrateur alors du portail Techniques de l’ingénieur et rédacteur énergie, m’avaient gentiment demandé de récupérer les droits d’auteur afin de faire bénéficier, de sa lecture, le plus grand nombre.  L’article mis en ligne El Hierro : une île écologique modèle ?  résume une expérience de terrain, commencée dès 1991 avec les techniciens locaux, et il a été écrit notamment à partir d’une bibliographie incluant un travail publié dans « Le journal des énergies renouvelables ».
Cette diffusion des avancées des énergies renouvelables ne serait pas grand chose sans sa projection vers les plus jeunes et ici je parle du programme européen Erasmus+. Le programme Erasmus+ soutient l’Instituto de Educación Secundaria (IES) Garoé de Valverde, l’équivalent du collège et du lycée de l’île d’El Hierro, depuis fin 2015. Aux manettes de ces échanges avec différents lycées européens, il y a Don Manolo, l’alias affectueux de José Manuel Domínguez Sanz (originaire de la péninsule ibérique) qui le dirige. L’idée force est de sortir les jeunes d’El Hierro de leur isolement afin qu’ils se frottent au Monde et au-delà que, à leur retour, ils puissent apprécier, en connaissance de cause, les acquis des générations précédentes sur leur petite terre. En pratique pour vous, l’ensemble des liens est disponible à partir du blog dédié au projet Erasmus+ de l’IES Garoé (en espagnol).

Pour ma part, je serai associé à partir de février 2017 à un autre projet, certes toujours du programme européen Erasmus+ mais tourné vers les étudiants : AFREQEN au sujet de l’intérêt de la métrologie et de la qualité en enseignement supérieur pour les énergies renouvelables en Afrique du Nord et de l’Ouest. Ceci grâce d’abord à l’invitation de deux Collègues, l’un du Cirad, et l’autre marocain de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, déjà impliqués dans le projet d’enseignement en agronomie QESAMED (qui vient de s’achever). L’ensemble du montage administratif du dossier AFREQEN – vous trouveriez plus de détails à son sujet par ici -, soumis à l’Union Européenne,  s’est fait sous la baguette du Laboratoire national de métrologie et d’essais de l’Institut National de Métrologie du CNAM (le Conservatoire National des Arts et Métiers) de Paris. Ainsi pour des étudiants du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, nous marierons deux éléments dits souvent a priori incompatibles, de façon péremptoire mais non démontrée, les énergies renouvelables (EnR) et la qualité. La partie des EnR s’appuiera sur la contre-partie espagnole et plus précisément sur le savoir-faire des Canariens de l’Université de La Laguna (ULL) de l’île de Tenerife.

Parc éolien. Hauteurs de Valverde, El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.
Deux moulins à vent du parc éolien qui en compte cinq. Modèle E-70 de 2 MW d’Enercon. Hauteurs de Valverde, El Hierro, Canaries. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.

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